Le rappeur Valsero s'attaque à un journaliste de Canal 2

General Valsero 001 Ns 600 L’auteur de « Lettre au Président » n’apprécie pas l’attitude du journaliste Bouba Ngomna.

Mon, 2 Oct 2017 Source: camerounlink.com

L’auteur de « Lettre au Président » n’apprécie pas l’attitude du journaliste de Canal 2.

Pendant que tout le monde a les yeux rivés sur ce qui se passe à Bamenda, Kumba ou encore Buéa, une autre bataille est sur le point d’être livrée par médias interposés. En effet, le rappeur Valsero a fustigé ce dimanche à travers les réseaux sociaux, la preuve de patriotisme du présentateur de l’émission « Canal Presse », Bouba Ngomna.

Alors que des appels au dialogue se multiplient à travers le monde suite à des velléités de sécession de la part de certains camerounais, le journaliste de la chaîne privé Canal 2 International a arboré le drapeau tricolore comme pour marquer son appartenance à l’idée d’une nation unie, en ce 1er octobre, jour de célébration de l’indépendance du Cameroun occidental.

Une publicité à laquelle l’auteur du titre « Va voter » ne semble pas partager. « Très mauvaise réponse à un vrai et profond problème. À quoi sert ce patriotisme d’exhibition. À qui profite ce patriotisme d’exhibition ? C’est ainsi que la victime se transforma en complice ou pion de son bourreau. Un patriotisme stérile, presque comique peut-il être une réponse efficace face à Une fracture social aussi profonde. Please les Frères et sœurs restons lucide gardons en visuel notre vivre ensemble, notre intérêt collectif, et surtout cette paix qui nous coûte si chère. Ceci est un appel à la retenu dans l’expression de nos émotions » peut-on lire sur page Facebook.

Gaston Abe de son vrai nom, n’en est pas à sa première attaque à l’endroit d’un journaliste depuis l’escalade de la violence au cours de cette crise dans les régions du Sud – Ouest et Nord –Ouest du pays. En juillet 2017, il s’en était pris au journaliste du Groupe L’Anecdote, Ernest Obama qui appelait en direct sur les antennes de la chaîne Vision 4, à l’arrestation manu militari d’activistes camerounais.

Source: camerounlink.com