Le receveur municipal de Ngaoundéré 1er en prison

Prison Cellule.jpeg Photo utilisée juste à titre d'illustration

Tue, 22 Dec 2015 Source: cameroon-info.net

Aboubakary Mohamadou, ex-receveur de la commune d’arrondissement de Ngaoundéré 1er, séjournerait à la prison centrale de Ngaoundéré depuis le 14 décembre 2015. «Aux motifs d’imitation des signatures, de détournement de deniers publics et d’autres actes mafieux», affirme L’Oeil du Sahel paru en kiosque ce lundi 21 décembre 2015. En cavale, il aurait été rattrapé par la police quand il a refait surface pour assister aux noces de son frère cadet, et conduit directement en prison sans avoir été entendu par la division régionale de la police judiciaire.

En effet, ayant été l’objet de plusieurs plaintes déposées contre lui devant les juridictions compétentes, un dernier acte aurait poussé le receveur à la porte de la mairie. Le journal revient sur la genèse de cette histoire et relate que: «le 22 juin 2015, les employés de la commune ont déposé une plainte contre Bobo Salihou, le maire de la municipalité, auprès du délégué régional du travail et de la sécurité sociale de l’Adamaoua. Les collaborateurs du maire revendiquaient en ce temps-là, six mois d’arriéré de salaire. De son audition de chez l’inspecteur du travail, il ressort que le receveur a utilisé à ses fins 117 millions de Fcfa représentant sept mois de salaire du personnel».

Deux jours plus tard, c’est au tour d’Aboubakary Mohamadou d’être auditionné, maintes fois. Mais en septembre 2015, le receveur abandonne son poste de travail et quitte la ville de Ngaoundéré pour une destination jusque là inconnue. Constat ayant été fait de son absence, les autorités administratives seront donc saisies par le maire. En même temps une enquête a été ouverte; Mais en octobre 2015, un mois plus tard environ , le receveur a été relevé de ses fonctions et hâtivement recherché par la police. Arrêté lors de son apparition en public le 14 décembre dernier, sa comparution devant le tribunal compétent serait vivement attendue par les populations de la ville de Ngaoundéré mais aussi par les autorités administratives locales.

Source: cameroon-info.net