Le roi des Bamendjou appelle la colère des ancêtres sur la tête des assassins d'Anicet Ekane

Foo Soukoudjou Rameau Foo Sokoudjou Mpoda

Tue, 2 Dec 2025 Source: www.camerounweb.com

Dans un langage propre à l'initié qu'il est, le chef supérieur des Bamendjou a réagi par rapport au décès de l'homme politique Anicet Ekane détenu par la Gendarmerie nationale.

"Il y a la malédiction sur la tête de celui-là qu’on peut être en train de chercher un enfant de la poule de Dieu sans voir comme ça qu’il connaît quelque chose sur ça !

Ekané! Voici que le plantain est fatigué du support. Tu as mangé ta part jusqu’à jeter la feuille par terre ! Tu as chanté ta quantité, Anicet… Où, en allant derrière la maison te coucher comme ça, tu as laissé le morceau du village qui était derrière toi ? Où oo! Seulement Dieu pour connaître.

Ou c’est le deuil du créateur, ou il y a la main de quelqu’un derrière ton deuil, que Dieu ne dort pas. Chacun devrait mourir sa part de deuil comme Dieu l’avait construit et tracer sa part de trait. Ou c’est le haut, ou le créateur. Tu as travaillé ta quantité, tu as raclé une quantité de sueur, tu as écrit ta part de nom sur le village même comme la guerre est encore au champ.

Ceux qui vont accepter vont accepter. Ceux qui vont refuser vont refuser. C’est comme ça que le dessus de la terre est, et les abeilles parties boire le vin de raphia ne rentrent jamais toutes.

Le deuil, oui le deuil, c’est l’autre-là que Dieu nous a dépassé avec. Même ceux qui cognent le palmiste sur leurs genoux disant qu’ils ont attrapé le nœud, Dieu vous a caché l’autre-là ; sinon la tête de la qualité comme nous-ci serait déjà coupée par terre.

Tu as ou tu n’as. Tu penses que tu es plus dur que tout le monde jusqu’à tu laisses de taper la main sur ta poitrine, tu tapes que sur ton cou. Tu portes le sac du village pour faire pour toi seule. Tu étales tes yeux que si quelqu’un ne chante pas votre chanson il va dormir que dans la terre, parce que quelque chose te trompe que la clé du village est que à toi et ne suffit que ta quantité.

Tu voles, on accepte que toi. Tu mens, on accepte que toi… Le moment de la chose suffit : le deuil vient nous prendre et mettre une seule mesure, nous rappeler qu’on dormait que le rêve et que le dessus de la terre c’est voir et partir, que personne n’est dur devant le deuil.

Donc ta part de bouche sort comme ça à moi : personne, en partant, ne portera le sac. Si Dieu donne ta part de un jour au-dessus de la terre, tu écris ta part de nom dans la vérité et tu refuses qu’en gâtant quelque chose tu sois dedans.

Le village de quelqu’un part comme ça part, jusqu’à vous comprenez même ? Ou pour vous ça sort que sur les autres ?

Le sage, quand il voit comme ça, il arrête un peu son corps. Il lance l’œil, il voit où les autres ont terminé et se dit : si c’est le bois frais ça brûle comme ça, si c’est alors le bois sec ça va brûler que comment ?

Ou pour vous, le deuil vous avait déjà remarqué si bien qu’en partant vous allez avaler le hanneton ? On ne trompe pas Dieu. Dormir chaque jour dans la maison de Dieu, lire la lettre de Dieu sur la brindille qui te entre un peu, alors que le village en se gâtant comme ça ta part de main est derrière, tu vas couper ta part de tortue que devant Dieu. Il te connaît à te dépasser et ta lettre est déjà couchée devant lui.

Anicet, si tu te couches par terre comme tu es couché là, tu dors parce que tu t’es débrouillé ta quantité. Et si c’est la vérité qu’on arrive là-bas, on se voit. Tu arrives, tu salues les Ahidjo, les John Fru Ndi, les Adamou Ndam Njoya, les Achidi Achu, les maître Mbah Ndam, les Charles Doumba, les Alim Hayatou, les Tandem Muna, les Ayissi Mvodo, les Samuel Eboa, les Ateba Eyene, les Penda Ekoka, les Martinez Zogo, les notables de Dieu Jean Marie Benoît Bala, cardinal Christian Tumi…

Tu leur dis comment le derrière est resté être… Dis-leur comme c’est resté être dur jusqu’à on s’est même trompé de pieds de chaussure, mais qu’on n’enterre pas l’enfant sans qu’il ne termine. Que nous sommes encore à terre pour sueur, en attendant le moment que Dieu ouvre notre part de lettre, ou si les mangeurs sans brûler ne retirent pas nos têtes.

Que Dieu qui nous a construits couvre la feuille sur ce que tu peux avoir gâté au-dessus de la terre, Ekané, parce que personne ne peut marcher sans ouvrir son pied. Qu’il étale ta route, ouvre la porte à toi, et arrête seulement ce que tu as fait pour arranger ; et que si c’est même seulement la tête de rêve, tu viens de temps en temps jeter l’œil sur nous.

Que les dieux de nos ancêtres continuent à couvrir son village et que le vent-ci ne souffle pas comme ça jusqu’à l’épervier passe encore au milieu porter un autre enfant de la poule.

Chacun avec son jujube et son arbre de paix pour chercher seulement la vérité, parce que c’est la vérité qui commande le village, et que chacun, en pleurant EKANÉ, pleure son propre corps".

Foo Sokoudjou Mpoda

Ce 2 décembre 2025

Source: www.camerounweb.com