A quelques jours de la session parlementaire de mars, le journal L’Epervier édition du 4 février 2016 indique que « Marcel Niat Njifenji est au centre d’une conspiration orchestrée par un groupe d’individus qui lorgnent son fauteuil ». Selon le journal, à la tête de file de personnes pressenties pour occuper le siège de Marcel Niat à l’issue de la session de mars, Ibrahim Mbombo Njoya roi des Bamoun.
On apprend des colonnes du journal que le sultan aurait été lors de la première élection, le premier choix du Président pour être la deuxième personnalité du pays. En revenant sur cette période de la vie du Sénat, L’Epervier écrit en parlant du Sultan « il est rassuré par certains proches collaborateurs du Chef de l’Etat, ce qui avait permis au sultan d’apprêter des tissus que ses sujets et proches devaient arborer le jour de son élection pour célébrer le nouveau poste ».
Le journal poursuit « Toujours dans la même mouvance des préparatifs, le sultan selon notre source, avait également choisi un garde du corps ».
A cette époque, d’après L’Epervier à côté du Sultan, on avait pensé aussi au Chef supérieur Bandjoun Dr Djomo Kamga Honoré « aidé en cela par le milliardaire Bandjounais, Victor Fotso ». L’élection de l’actuel président du Sénat avait donc été une surprise. Parce que considéré comme un « outsider ».
Pour de nombreux observateurs et analystes de la scène politique du Cameroun, le choix évident avait été Peter Mafany Musongue ancien Premier ministre, chevalier des ordres nationaux. Une prédilection qui avait reposé sur le bilan des sept années qu’il a passé à la tête du Premier ministère.
Aujourd’hui donc, des indiscrétions indiquent que les manœuvres battent leur plein au Sénat. « Depuis deux mois, les réseaux du sultan sont en marche pour tenter de convaincre le président de la République et faire croire à certains dignitaires que la population de la région de l’Ouest ne veut plus de Niat comme président du Sénat » écrit L’Epervier.
« La preuve, selon ces derniers, est que c’est au président du Sénat qu’on aurait confié la gestion politique de le région, mais c’est plutôt le sultan des Bamoun qui joue ce rôle. Après avoir tout mis en œuvre pour atteindre cet objectif et au regard du silence du Président de la République, une source affirme que ce dernier aurait déjà perdu tout espoir et ne serait plus sûr de rien », ajoute le journal.
Du point de vue de certains observateurs, en dépit de tout ce qui se trame, l’actuel président du Sénat continue de bénéficier de « la grande confiance » du Président Paul Biya. Il faut donc véritablement attendre l’élection de mars prochain pour avoir le dernier mot de l’histoire.