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Le sous-préfet de Nkolafamba, dans la région du Centre au Cameroun, a menacé d'exclure les partis politiques qui ne l'aident pas dans l'organisation de la fête de l'Unité, célébrée chaque année le 20 mai. Selon lui, il souffre seul sous le soleil pour préparer l'événement et personne ne vient lui demander comment il va.
« Les partis politiques qui ne souffrent pas avec moi dans l'organisation ne vont pas défiler le 20 mai », a-t-il déclaré. « Que vous attendez qu'il souffre pour venir après fêter le 20 mai ? Que d'ailleurs même le parti politique qui n'est pas représenté à l'Assemblée nationale ne va kikok fêter ! », a-t-il ajouté, en utilisant un terme d'argot camerounais signifiant « pas du tout ».
Cette menace a suscité des réactions mitigées dans la région. Certains habitants ont salué l'initiative du sous-préfet, estimant que les partis politiques devraient s'impliquer davantage dans l'organisation de la fête de l'Unité. D'autres, en revanche, ont critiqué cette décision, la jugeant arbitraire et contraire à l'esprit de la fête, qui est censée célébrer l'unité et la diversité du pays.
Il convient de noter que la fête de l'Unité est un événement important au Cameroun, marquant la fin de la tutelle française et britannique et l'unification du pays en 1961. Les célébrations comprennent généralement des défilés militaires et civils, des discours officiels et des festivités populaires.
Pour l'instant, il est difficile de savoir si le sous-préfet de Nkolafamba mettra sa menace à exécution et exclura effectivement les partis politiques de la fête de l'Unité. Les autorités locales et nationales n'ont pas encore réagi publiquement à cette déclaration.
