La rentrée scolaire au Cameroun est souvent synonyme d'anticipation et d'enthousiasme chez les élèves, les parents et les enseignants. Cependant, cette année, la rentrée au lycée bilingue d'Ayos, situé dans la région du Centre, a été assombrie par l'absentéisme présumé de 18 enseignants le jour de la rentrée, le 4 septembre dernier.
La nouvelle a suscité des préoccupations croissantes parmi les autorités locales et les responsables de l'éducation. En conséquence, ces 18 enseignants ont été convoqués au commissariat spécial d'Ayos ce 8 septembre pour répondre de leur absence à leurs postes de travail.
Cette convocation fait suite aux instructions du préfet du Nyong et Mfoumou, qui a pris des mesures fermes contre l'absentéisme des enseignants dans la région. Le préfet a exprimé sa préoccupation face à cette situation et a ordonné que des mesures disciplinaires soient prises à l'encontre des enseignants qui ont négligé leur devoir le jour de la rentrée.
Il est important de noter que cette affaire découle en partie des revendications financières des enseignants. Certains de ces enseignants, affiliés au mouvement « On a trop supporté (OTS) », réclament des paiements qui leur ont été promis depuis l'année dernière. La non-réalisation de ces paiements aurait contribué à leur décision de ne pas se présenter à l'école le jour de la rentrée.
Cette situation soulève des préoccupations quant à l'impact sur les élèves et l'éducation dans la région d'Ayos. L'absentéisme des enseignants perturbe le calendrier scolaire et compromet la qualité de l'enseignement. Les autorités espèrent que cette convocation au commissariat incitera les enseignants à prendre leurs responsabilités et à revenir à l'école pour le bien des élèves.
La résolution de cette situation nécessitera probablement des discussions et des négociations entre les enseignants, les autorités locales et le ministère de l'Éducation. En attendant, l'avenir éducatif des élèves du lycée bilingue d'Ayos demeure incertain.