Le viol d’un enfant par un haut cadre de l’État déclenche une grosse colère populaire

Il y a quelques heures, nous avons levé le couvert sur une affaire scandaleuse. Celle d’un chef d’Elections Cameroon (Elecam) qui a violé un petit à plusieurs reprises. Devant les autorités, il a reconnu les faits. Mais contre toute attente, cet homme, qui est un danger pour le pays, a été relâché.

Le candidat à l’élection présidentielle d’octobre 2025, Me Christian Bomo Ntimbane, crie « grosse colère » sur sa page Facebook. L’avocat condamne avec fermeté ce comportement.

En ces termes, il se fait entendre : « Un adolescent est violé par un haut cadre de l’État à Sangmélima. Mais l’affaire ne semble pas émouvoir plus que ça le gouvernement et les autorités camerounaises ».

Bomo Ntimbane affirme qu’ailleurs, le gouvernement aurait communiqué sur cette grave affaire et rassurer les populations que la justice est saisie. « À ce jour, personne ne sait si cet odieux criminel a été interpellé », s’inquiète-t-il.

Parce que, sinon, d’autres enfants sont en danger puisque le chef d’Elecam en question est un habitué de la pratique. Que ce soit pour son pur plaisir ou pour un rite dont lui seul a le secret.

Ou alors, poursuit l’avocat, « s’il l’a été, c’est après la clameur publique qui a été outrée par ce viol d’un homme adulte sur un petit garçon. Et la question qu’on se poserait dans ce cas est celle de savoir pourquoi éviter d’ébruiter cette arrestation ? ».

La réponse est toute trouvée : « Sans aucun doute pour laisser passer la tempête et laisser libre cet agent des ténèbres. C’est dire le degré de banalisation des agressions sexuelles des adultes sur les enfants au Cameroun ».

Alors conclusion, « peuple camerounais, vous comprenez pourquoi je maintiens que le prochain président de la République du Cameroun doit avoir une extrême crainte de Dieu. Car un tel président de la République face à un tel drame sera d’une intransigeance absolue », note le potentiel chef d’État.