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Les lenteurs administratives et les inégalités de traitement des dossiers dans les ministères du Cameroun suscitent de vives préoccupations. Il est constaté que de nombreux dossiers s'accumulent et que les enseignants, par exemple, attendent depuis plus de vingt ans des avancements qui ne viennent pas. Les dossiers des retraités, quant à eux, semblent parfois se perdre dans les méandres de l'administration, laissant des personnes âgées dans des situations précaires.
Ces lenteurs et ces dysfonctionnements sont d'autant plus choquants que, dans le même temps, certains dossiers sont traités avec une célérité déconcertante. Ainsi, les dossiers d'affectation à Mouloudou seraient traités en moins de trente minutes, et ce dans trois ministères différents. Cette situation laisse planer des soupçons de favoritisme et de corruption, et il est légitime de se demander si tous les citoyens sont égaux devant l'administration camerounaise.
« Les gars ont des piles de dossiers dans les ministères,les enseignants pleurent depuis 20ans pas d'avancements.....les dossiers des retraités meurent dans les bureaux, les grands pères des sociétés liquidés sont devant le Minfi chaque jour il faut voir cmt mes larmes coulent qd je vois ces gens souvent de passage au Minfi là-bas.....Curieusement les dossiers d'affectation à Mouloudou passent sont traités en moins de 30 mn et pire dans 3 ministères le même jour......et certains jeunes applaudissent......Incroyable », peste un internaute
Il est urgent que des mesures soient prises pour remédier à cette situation. Les enseignants, qui jouent un rôle essentiel dans la formation des jeunes générations, doivent être reconnus à leur juste valeur et bénéficier d'avancements réguliers. Les retraités, quant à eux, doivent pouvoir percevoir leur pension dans des délais raisonnables et sans avoir à se déplacer tous les jours au Minfi. Enfin, les procédures de traitement des dossiers doivent être clarifiées et harmonisées, de manière à garantir l'égalité de tous devant l'administration.
Il est souhaitable que les autorités camerounaises prennent conscience de l'importance de ces enjeux et agissent sans tarder pour redonner confiance aux citoyens dans leur administration
