Après les alertes d'un ancien chef des services de renseignement français, c'est le tour des Américains d'annoncer un coup d'Etat dans les prochains jours au Cameroun.
"Les Américains qui avaient prédit le putsch au Gabon annoncent un coup d'État au Cameroun", écrit le journaliste Remy Ngono dans une publication sur sa page Facebook avant de détailler l'info dans la vidéo que voici.
Alain Juillet, l'ex patron des renseignements français qui a dirigé la très informée direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), a récemment fait des révélations sur l'état de santé du chef de l'Etat camerounais, Paul Biya.
Au cours d'une séance de travail filmée et diffusée, l'ancien chef espion français a fait de terrible révélations sur ce qu'il sait sur les Etats africains sous le joug de la France. Dans une séquence, on l'écoute se pencher sur les cas du Tchad et du Cameroun.
Pour ce qui concerne le Tchad, Juillet affirme que le Maréchal Idriss Deby Itno, a été tué, non pas au combat, mais lors d’une réunion avec son état-major.
La France, pour préserver l’implication indispensable de l’armée tchadienne dans l’opération Barkhane installe Kaka Deby fils, alors que depuis le début, toute l'opinion internationale croyait à la "propagande", faisant croire que le père de Déby serait mort en héros au combat, ou peut-être tué par les FACT.
Pour ce qui est du Cameroun, l'ancien chef du service de renseignement de la France affirme que l'état de santé du chef de l'Etat camerounais est plus inquiétant que ce que pense son entourage et les Camerounais.
"Au Cameroun, Biya est très malade, il a plus de 90 ans et n'est jamais surplace. Il est évident que le coup d'Etat au Cameroun est pour bientôt", a déclaré Alain Juillet qui retient certainement plusieurs autres informations sur les échanges interceptées entre certains collaborateurs de Biya.
On comprend pourquoi le bulletin de santé du président camerounais est un secret bien gardé. Confidentialité que lui assurent les cliniques privées suisses qu’il fréquente lors de ses séjours helvétiques réguliers. Lorsque les soins exigent qu’il se rende dans un hôpital, le pavillon concerné met en congé, le cas échéant, son personnel d’origine africaine.
Selon un professeur en médecine générale d’origine camerounaise qui l’observe de loin depuis des décennies, le patient Biya est un octogénaire bien conservé mais, «il est fort probable qu’il souffre d’hyperplasie de la prostate, ce qui est normal pour son âge», estime le praticien, qui a choisi l’anonymat.
À la démarche du chef de l’État, moins alerte ces dernières années, on devine quelques problèmes articulaires, et sa difficulté à gravir un escalier laisse penser à une arthrose.
Certes, la télévision nationale a interdiction de le filmer de trop près, mais cela se voit, il n’a jamais eu recours à la chirurgie plastique du visage, contrairement à certains de ses homologues. Chez cet amateur de cyclisme, le visage ne présente aucun stigmate d’accident vasculaire cérébral, selon le même médecin.