Leurs références et modèles sont la réussite et la richesse, quelle qu'en soit l'origine. La preuve, sur les réseaux sociaux, ils ne suivent que les voleurs, les détourneurs des fonds publics, les adhérents des sectes, les magiciens, les sorciers, etc.
Si ceux-ci lèvent les fonds pour des objectifs politiques, les plus pauvres d'entre les camerounais se priveront de leur repas quotidien pour cotiser en faveur de ces catégories que produisent la malhonnêteté, la kleptomanie, la luxure, la sorcellerie, le mal... et d'autres péchés capitaux.
Ces citoyens qui croupissent dans la misère ambiante et qui disent vouloir le changement, se battent paradoxalement entre eux pour des histoires impliquant les voleurs de tous bords, parce qu'ils espèrent se faire remarquer par eux, dans l'ultime espoir de recueillir quelques prébendes du mal. Voilà le Cameroun qui mérite "le diable" dont parle l'évêque.
Ma candidature a un sens politique fondamental : elle permet un diagnostic profond de notre société qui atteste de l'imbécilité d'un peuple inconscient et manipulable, guidé par l'égoïsme, le tribalisme et le clientélisme. Ce peuple est-il condamné ? Je ne le pense pas. Ceux qui ont gardé leurs sens éveillés doivent se mobiliser pour le soigner et soigner la république.
Grâce à Dieu, j'ai servi mon pays avec abnégation et honnêteté. Son excellence le président Paul Biya a lui-même été témoin de mon intégrité morale et de mon amour pour la patrie. Je suis le modèle parfait de dirigeant qu'il faut au peuple camerounais pour le changement. Afin que nul n'en ignore.