Le quotidien Le Jour édition du 8 juillet 2016 rapporte que le collectif des Conseillers municipaux de la Commune d’Efoulan, dans le Département de la Mvila, Région du Sud, vient d’adresser une correspondance à Félix Nguélé Nguélé, le Gouverneur de la Région du Sud.
Dans ladite correspondance, le collectif, sous forme de dénonciation, fait part au patron de la Région de l’attitude de Marcel Victor Mendel Ngangué, le Préfet du Département de la Mvila. Laquelle est à l’origine de la pomme de discorde entre eux et l’autorité administrative.
Les Conseillers municipaux déplorent «une très grande immixtion du Préfet dans la gestion des affaires de la Commune. Une attitude qui serait de nature à prolonger la vacance du poste de Maire et, tendant à pérenniser l’intérim illégal, assuré par le premier adjoint». Outre ceci, le collectif relève d’autres défaillances depuis le 10 avril de cette année, date à laquelle est décédé Emmanuel AboloAbolo, le Maire de la Commune d’Efoulan.
Le Jour souligne qu’en fait «la constatation de la vacance et la désignation de l’intérimaire n’ont pas été faites par la tutelle pour la période consacrée à cet effet». Car il faut tout de même préciser que, selon la loi n°2004-18 du 22 juillet 2004 fixant les règles applicables aux communes, nous sommes à l’article 70, l’élection du remplaçant du défunt Maire aurait déjà eu lieu. Cependant il y’a plus de 60 jours où celui-ci est passé de vie à trépas et aucune élection n’a encore été organisée.
Cette attitude conduit les conseillers à soupçonner «le Préfet de vouloir imposer une unique candidature à la Mairie d’Efoulan, celle du premier adjoint au Maire, et empêcher toute autre candidature», rapporte le quotidien. Celui-ci précise que cette correspondance adressée au Gouverneur avec ampliation à Jacques Fame Ndongo, le Délégué permanent régional du Comité central du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais pour la Région du Sud.