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Les Forces Spéciales du Cameroun frappent un dangereux chef de guerre sécessionniste

Des Soldats Maliens Sur Le Front Des Combats Image Darchive Des soldats

Tue, 2 Jul 2024 Source: camerouweb.com

Les Forces spéciale du Cameroun, unité de combat que le haut commandement de l'armée sort en cas d'urgences, a frappé le 30 juin dernier dans le Noso.

La cible des soldats surentraînés pour faire face à de dangereuses menaces était cette fois-ci le tristement célèbre chef de guerre sécessionniste, Nchuaji Norbert Ndosak. D'après une source de la rédaction de CamerounWeb, l'homme a été éliminé.

Ses hommes l'on abandonné pendant les échanges de tirs avec les forces spéciales.

L'opération a eu lieu le 30 juin dernier à Bamenda, une ville jadis paisible, désormais affectée par la guerre du Noso encore appelée la crise anglophone.

La crise anglophone a débuté fin 2016 dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun. Les revendications corporatistes d’avocats et d’enseignants à l’origine de la fronde se sont depuis longtemps muées en des revendications sécessionnistes fortes. Selon les décomptes de plusieurs ONG, qui pointent un doigt accusateur vers les groupes séparatistes, mais aussi vers les forces gouvernementales, le conflit a déjà fait plus de 6 000 morts et plus de 700 000 déplacés.

Dans un communiqué publié le 4 mai, Capo Daniel, coordonnateur de la Plateforme de plaidoyer des droits des peuples d’Ambazonie (Prap) nouvellement créée, annonce que les membres du Prap ont décidé « de manière unanime de mettre fin aux hostilités contre l’État camerounais » et de faire le choix « d’une approche non violente dans [leur] combat pour l’auto-détermination des populations anglophones du Cameroun ». Cependant, cette décision est loin de faire l'unanimité parmi les factions séparatistes, et a peu de chances de se concrétiser sur le terrain.

Capo Daniel fut autrefois proche de Lucas Cho Ayaba, leader du Conseil de gouvernement de l’Ambazonie (AgovC), qui vit en exil depuis plus de trois décennies et est accusé d'avoir commandité des enlèvements, des meurtres et des campagnes d’extorsion. Le 1er mai, Lucas Cho Ayaba avait rappelé l’urgence de « la libération » de l’Ambazonie en réponse à l’assassinat de l’un des combattants de sa faction, le « général Sagon ». Une partie des séparatistes voient donc dans l’appel de Capo Daniel une tentative de « manipulation » orchestrée par le pouvoir de Yaoundé.

Source: camerouweb.com