Les accusations sont très graves : controverse autour de l'assurance décès du Prof Joseph Owona

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Mon, 7 Oct 2024 Source: www.camerounweb.com

Une affaire délicate impliquant l'assurance décès du regretté Professeur Joseph Owona, figure éminente de la scène politique et académique camerounaise, soulève des questions sur la gestion des prestations d'assurance et le respect des procédures légales.

Selon une lettre adressée au Directeur Général du Groupe ACTIVA CAMEROUN le 24 juin 2024 par Maître ABE Michel Ulbrich, avocat représentant Madame OWONA MFEGUE HOURRA Félicité, des irrégularités auraient été constatées dans le versement des prestations d'assurance décès du Professeur Owona.

Au cœur de cette controverse se trouve le rôle du Conseil Constitutionnel, mentionné comme souscripteur de l'assurance, tandis que le Professeur Joseph Owona en était l'assuré. L'avocat affirme qu'un paiement aurait été effectué par la compagnie d'assurance, apparemment selon les clauses d'un contrat dont les détails n'ont pas été divulgués.

Un point crucial soulevé dans cette affaire est l'absence présumée d'un jugement d'hérédité, document légal normalement requis pour l'ouverture d'une succession. Cette omission pourrait avoir des conséquences juridiques significatives sur la validité du versement des prestations.

Maître ABE Michel Ulbrich allègue que le paiement a été fait à "un éventuel successible non fondé", ce qui pourrait exposer l'assureur à un second paiement. Il met en garde ACTIVA CAMEROUN, rappelant le principe juridique selon lequel "qui paye mal, paye deux fois".

Face à cette situation, l'avocat demande à ACTIVA CAMEROUN de produire le contrat liant l'assureur au souscripteur, ainsi que les détails concernant l'assuré, le Professeur Joseph Owona. Cette requête vise à clarifier les termes exacts de l'accord d'assurance et à vérifier la conformité du paiement effectué.

Cette affaire soulève des questions importantes sur la transparence dans la gestion des contrats d'assurance, particulièrement lorsqu'ils impliquent des personnalités publiques et des institutions gouvernementales. Elle met également en lumière la complexité des procédures successorales et l'importance du respect scrupuleux des dispositions légales en la matière.

Il est important de noter que ces informations sont basées sur une correspondance unilatérale et que la position d'ACTIVA CAMEROUN ou du Conseil Constitutionnel n'a pas été communiquée à ce stade. L'affaire pourrait connaître de nouveaux développements dans les jours à venir, à mesure que les parties impliquées répondront aux demandes formulées.

Source: www.camerounweb.com