En ce début de semaine sainte, la journée du lundi saint 10 avril 2017 est loin d’avoir été empreint de paix et de sainteté à la Communauté Urbaine de Douala. A l’entrée de la structure au quartier Bonanjo à Douala, il est à peine 7h et ça grouille déjà de monde. Plusieurs dizaines de personnes sont massées, pancartes en mains. Celles-ci renseignent à suffisance.
C’est un mouvement d’humeur qu’observent des employés de la Communauté urbaine de Douala. Approchés, certains sur un ton presqu’agressif crient leur ras-le-bol. « Ça fait au moins 10 ans qu’on demande les mêmes choses. On n’a pas d’assurance maladie. Il n’y a pas d’avancement malgré les années qui passent. C’est comme si on se moque de nous. M. Ntonè Ntonè qui est parfaitement au courant de la situation ne nous dit rien, rien n’est fait » vocifère l’un des grévistes.Les manifestants revendiquent le reclassement du personnel, la couverture sanitaire entre autres.
Descendu sur les lieux, le Sous-préfet de Douala 1er Jean-Marc Ekoa Mbarga est allé échanger avec le Dr. Fritz Ntonè Ntonè, le Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala. Rien n’a filtré de cette rencontre. Mais, elles sont très attendues, les conclusions de la concertation prévue ce lundi après-midi entre les grévistes et les de la CUD et les autorités administratives de la ville de Douala.