Les ambazoniens sont des cannibales, nous les écraserons - Atanga Nji

« Certains jeunes des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest qui tuent des agents de forces de sécurité dans une crise anglophone sont des «terroristes», des mangeurs de chair humaine ce qui les rend plus dangereux que Boko Haram », a déclaré le ministre de l'Administration territoriale.

Le ministre a fait cette déclaration lundi 25 juin 2018 dans une interview accordée à notre confrère Aime Robert de la CRTV dans l'émission ‘Présidence Actu’ diffusée sur les médias d'Etat.

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Paul Atanga Nji, catégorique, sans cligner des yeux, a déclaré qu'il voyait des images sur les médias sociaux où les combattants Ambazonia ont tué un homme et consommé sa chaire après l’avoir préparé au feu. Il a conclu que leurs actes sont pires que ce que fait Boko Harm dans la région de l'Extrême-Nord. Ce faisant, a-t-il dit, ils sont plus que traqués par le régime et le gouvernement les aura bientôt

Le ministre Paul Atanga Nji a déclaré à la chaîne "Presidence Actu" que partout où il va, on lui demande où se trouvent 12 chefs d'Ambazonie capturés au Nigeria en janvier et extradés au Cameroun. "Je ne sais pas pourquoi les gens ne parlent que de ceux extradés. Je rencontre des diplomates et ils me demandent tous où ils se trouvent, mais je veux leur dire que le Cameroun est un Etat de droit ... ils ont violé, torturé des gens, des milliers de personnes. Nous les gardons pour leur propre sécurité. L'enquête est en cours et, le moment venu, ils répondront devant les juges. "

«Les personnes arrêtées au Nigeria et extradées au Cameroun se portent bien. En fait, lorsqu'elles sont venues ici, j'en ai vu une d'environ 70 kg, mais maintenant elle en a environ 100 kg». A-t-il souligné

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Le ministre de l'Intérieur a rassuré que les élections auront lieu au Cameroun, peu importe la situation, car pour lui, les combattants d'Ambazonie sont moins de 400 jeunes, dont certains n'ont que 12 ans. Il a déclaré que les combattants dans la région du Nord-Ouest sont moins de 100 alors que ceux dans la région du Sud-Ouest sont environ 300, pas assez nombreux comparés à l'armée régulière.