Le Directeur de Publication du journal "Le Jour" qui a depuis l'assassinat de Martinez Zogo, annoncé qu'il était aussi en danger et intimidé par des hommes aux allures suspectes, vient d'annoncer la nouvelle que beaucoup de Camerounais redoutaient.
S'avance t-on vers la libération d'Amougou Belinga et des co-accusés arrêtés le 06 février, dans le cadre de l'enquête visant à élucider la mort de Martinez Zogo? La question est sur les lèvres depuis plusieurs jours et suscite les craintes des Camerounais qui demandent justice pour Martinez Zogo.
Haman Mana est peut-être en train de répondre à cette question.
"Peur sur la ville.
La Justice bégaie.
Elle attend pour sûr, les ordres.
Ceux qui ordonnent écoutent leurs ambitions.
Leurs intuitions. Leurs intentions.
Les assassins seront libérés.
Les tueurs sont lâchés.
Peur sur la ville", lit-on dans une publication faite par le journaliste ce mercredi.
Selon le lanceur d'alertes Jacques Zang, Amougou Belinga et ses présumés complices, risquent de ne jamais sortir de prison. Même si cela arrivait, "le seul fait de savoir que Jean Pierre Amougou Belinga et Bruno Bidjang sont très loin de leur confort habituel est une 'joie'.
« Résidants depuis un mois dans des cellules de moins d'un mètre dans une totale promiscuité et avec les "moustiques" comme "chers voisins" me procure un bien fou », écrit il.
«Le SED, le seul hôtel 1000 étoiles de référence au Cameroun. croyez moi sur parole que même si Biya decide aujourd'hui de leur liberté "conditionnelle" c'est terminé pour eux et pour cause :
- tout le charisme qu'ils croyaient avoir de la part de leurs fans s'est dissipé
- La superpuissance et l'invulnérabilité que représentait Bolingo aux yeux de l'opinion publique n'est plus qu'une utopie et le concerné d'ailleurs se rend compte aujourd'hui dans sa situation qu'il n'a jamais été puissant ni invulnérable.
Les intouchables qu'ils pensaient être avec le nom de Paul Biya dans leurs bouches matin midi et soir n'est plus que du passé », ajoute Jorel Jacques Zang.