Les comités de vigilance invités au défilé à Garoua

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Wed, 17 Feb 2016 Source: carmer.be

Les autorités administratives de la région du Nord ont eu recours aux autorités traditionnelles et aux comités de vigilance pour renforcer la sécurité sur les sites du défilé. L’ambiance a donc été quasi identique sur tous les sites de défilé de la région. A Garoua 1er, 2ème, 3ème, à Ngong, Touboro, Guider, Lagdo, Rey- Bouba, Tcholliré ou Mayo Oulo, Figuil, Béka et Touroua, des hommes armés de gourdin et arborant de larges badges ont investi les places de fête. Ils ont sillonné tous les coins et recoins des sites du défilé.

«Leur présence ici nous rassure et donne une certaine quiétude. En quittant la maison ce matin, mon père n’a pas manqué de me demander d’être de retour immédiatement après mon passage devant la tribune. Il m’a dicté des consignes relatives à la sécurité que je dois respecter. Le contexte actuel et particulièrement ce qui se passe ces derniers temps dans les écoles ou dans les lieux de rassemblement des personnes, ne prédisposent qu’à la prudence. C’est la raison pour laquelle nous saluons cette initiative du gouvernement », a déclaré Mohamadou Abdoulaye, élève au lycée bilingue de Garoua.

L’implication des comités de vigilance dans l’organisation de la fête du cinquantenaire de la jeunesse, est une mesure régionale prise par le gouverneur du Nord, Jean Abaté Edi’i. Des instructions ont été données aux sous-préfets de renforcer le dispositif sécuritaire sur les sites du défilé en recourant à ces comités de vigilance. Les autorités traditionnelles n’étant non plus en marge.

«Le sous-préfet a invité par correspondance tous les chefs traditionnels à s’impliquer personnellement dans la réussite de la fête du cinquantenaire de la jeunesse. Il nous a aussi été demandé de mobiliser et de mettre en alerte nos comités de vigilance pour la circonstance. Chaque lawan ou djaouro devait dresser une liste de dix noms des membres du comité de vigilance de son secteur et la transmettre à la sous-préfecture pour confection des badges. Ces derniers les ont arborés le jour J. De la tribune où j’étais assis, je les ai aperçus, faufilant dans la foule.

Source: carmer.be