Les membres du Réseau pour la gestion des écosystèmes forestiers sont en conclave depuis le 03 juin afin d’apporter leur contribution.
Dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations du dialogue parlement-gouvernement sur la réforme foncière au Cameroun, le Réseau des parlementaires pour la gestion des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale (REPAR) section du Cameroun organise depuis le 03 juin au palais de verre de Ngoa-Ekelle, un atelier de validation du document de la contribution des parlementaires.
Les travaux présidés par le vice-président de l’Assemblée nationale, Théophile Baoro, marquent une phase essentielle d’un long processus entamé en juin 2013.
Depuis lors, des débats en faveur d’une réforme fixée sur les grands enjeux et défis, ont abouti à la mise en place d’un groupe thématique au sein du REPAR–Cameroun. Il est question pour ce groupe d’affiner la réflexion amorcée et d’élaborer à terme un document traduisant la contribution des parlementaires sur la réforme foncière.
Selon l’honorable Jean-Jacques Zang, coordonateur national du REPAR-Cameroun, les propositions de réforme puisent leur fondement non seulement dans la volonté du président de la République, Paul Biya, de doter le Cameroun d’une législation foncière moderne permettant de concrétiser la vision d’une agriculture de seconde génération telle qu’exprimée en janvier 2011 lors du Comice agropastoral d’Ebolowa, mais aussi de faire du foncier, un instrument au service du développement économique, de la réalisation des droits de l’homme et de la paix sociale. C’est l’atelier est donc lourd d’enjeux.
Depuis le 03 juin, il est question de valider les propositions de réforme faites dans le document de contribution, d’adopter la forme et la structure du document, de définir le format et la structure du document, d’adopter la stratégie et le calendrier de plaidoyer.
Les participants à ces travaux ont aussi un regard attentif sur les autres réflexions menées par les organisations de la société civile et divers groupes d’experts.