Pour ce qui concerne Paul Biya, "les dés sont jetés", selon l'écrivaine franco-camerounaise, Calixthe Beyala.
Dans une nouvelle publication, l'écrivaine annonce subtilement ce que beaucoup savent dans le sérail de Yaoundé: "que dit-on lorsqu'une tournée tourne casaque ? Alea jacta est !".
Mais que veut dire Alea jacta est? Simplement que les dés sont jetés. En d'autres termes que les résultats sont là. Tout ce qu'il y a à faire est de l'accepter tel qu'il est. Qu'on le veuille ou pas, cela ne changera rien à la situation.
Une telle publication dans le contexte camerounais actuel, où le débat sur la santé de Biya est au cœur de l'actualité, ne veut dire qu'une seule chose. Le régime Biya n'a rien d'autre à faire que d'accepter que le chef est parti ou en train de partir et que rien ne peut empêcher cela.
Bien entendu, Beyala n'a pas cité le nom de Biya. Du haut de ses plusieurs dizaines d'années d'expérience de vie et de proximité avec des hommes et des femmes de pouvoir, il est clair qu'elle ne fera pas cette erreure.