●Le développement rapide de l'internet et des réseaux sociaux a ouvert de nouvelles opportunités, mais a également exposé la jeunesse à des contenus inappropriés, notamment sur des plateformes populaires telles que TikTok, Facebook et Instagram. Le gouvernement camerounais qui reconnaît l'importance de protéger les enfants et la jeunesse contre ces dangers devrait s'engager à mettre en œuvre une stratégie efficace pour assurer leur sécurité en ligne.
●Les plateformes de médias sociaux comme TikTok, Facebook, Instagram, Twitter contribuent à former une société camerounaise malade, hypersexualisée et exposée à divers abus. Nos enfants sont confrontés à des contenus potentiellement préjudiciables pour leur santé mentale. Il s'agit simplement d'une contribution citoyenne importante.
●Le gouvernement devrait lancer des campagnes de sensibilisation à travers les médias, les écoles et les communautés pour informer les parents et les enfants des risques des contenus pour adultes sur les réseaux sociaux.
Intégrer des programmes d'éducation numérique dans les écoles pour sensibiliser les élèves sur les bonnes pratiques en ligne et les aider à reconnaître et éviter les contenus inappropriés.
●Le gouvernement devrait travailler en partenariat avec les plateformes de réseaux sociaux pour renforcer les mesures de contrôle des contenus et garantir un environnement en ligne sécurisé pour les enfants.
●Les réseaux sociaux ont changé la façon dont nous communiquons et nous nous informons. Mais avec l'essor de ces plateformes, une nouvelle menace émerge : les bulles de filtre. Cette notion décrit le processus par lequel, les algorithmes utilisés sur les réseaux sociaux sélectionnent les contenus qui nous sont présentés, créant ainsi un environnement où nous sommes exposés uniquement à des informations qui renforcent nos opinions et nos croyances. TikTok, l'une des plateformes les plus populaires actuellement, est particulièrement concernée par ce phénomène. Cette application de partage de vidéos verticales a rapidement gagné en popularité parmi les jeunes camerounais. Mais cette popularité peut également cacher des risques pour la santé mentale et physique des jeunes utilisateurs. En Chine par exemple, le Gouvernement a pris des mesures pour protéger les jeunes de l'impact négatif de TikTok, par conséquent seuls des contenus à caractère éducatif et pédagogique sont diffusés sur l'ensemble du territoire chinois. Le Kirghizistan a même interdit l'application pour préserver la santé des enfants. Dans l'Occident, TikTok est également confronté à des limitations croissantes, notamment sur l'accusation de transferts de données d'utilisateurs en Chine.
●Mettre en place des lois plus strictes pour sanctionner les créateurs de contenus pour adultes ciblant les enfants et les plateformes qui ne respectent pas les normes de protection de l'enfance.
●Le gouvernement peut également mettre en place un système de filtrage des contenus sur les réseaux sociaux pour empêcher la diffusion de contenu inapproprié. Cela peut inclure des mots-clés à éviter, des images ou des vidéos interdites, et des contenus qui encouragent la vio%lence ou la hai%ne. Pour cela, il peut choisir des outils tels que les Algorithmes de Reconnaissance Automatique du Contenu (RAC) pour analyser les contenus diffusés sur les réseaux sociaux. Ces algorithmes peuvent identifier les contenus qui contiennent des informations inappropriées, telles que des propos hai%neux, des mena%ces ou des informations sensibles.
●Le gouvernement peut aussi appuyer sa collaboration avec les opérateurs télécoms pour obtenir accès aux données de trafic et aux informations sur les utilisateurs. Cela peut aider à identifier les utilisateurs qui diffusent du contenu inapproprié. Il doit former des agents de surveillance pour les aider à identifier les contenus inappropriés et à prendre des mesures pour les supprimer un peu comme c'est fait partout dans le monde dans les pays soucieux de la sécurisation de leur cyberespace.
●Le gouvernement peut mettre en place une ligne d'assistance téléphonique pour les enfants et les parents confrontés à des contenus inappropriés en ligne, offrant un soutien et des conseils pour signaler et traiter ces situations.
2. Formations pour les professionnels : Former les enseignants, les travailleurs sociaux et les professionnels de la santé pour identifier les signes de détresse chez les enfants exposés à des contenus pour adultes et les orienter vers les ressources appropriées.
●Enfin, la protection des enfants contre les contenus pour adultes sur les réseaux sociaux est une priorité pour le gouvernement camerounais. En mettant en œuvre cette stratégie complète, nous visons à créer un environnement numérique sûr et inclusif pour tous les enfants, en veillant à ce qu'ils puissent explorer et bénéficier des opportunités offertes par internet sans compromettre leur bien-être et leur sécurité.