Ils sont donnés par un observateur avisé, un homme qui décortique assez souvent l'actualité du pays et annonce des exclusivités : Jacques Jorel Zang. Un de ses conseils au prochain président de la République (après Biya) est qu'il devra délocaliser de façon urgente la capitale politique et donc la présidence.
Le palais d'Etoudi pourra devenir le nouveau musée national ou le nouveau palais des congrès ou une salle de fêtes à louer pour les événements des Camerounais. Cette délocalisation sera salutaire et permettra donc de remettre les cerveaux en place de ceux et celles qui pensent que tel ou tel ne mérite pas Étoudi car construit chez eux, avise Zang.
Comme feu Ahidjo a « fait l'erreur (une autre de ses erreurs) de construire la présidence chez vous et c'est avec ça que vous faites le chantage, eh bien il est temps qu'on débranche votre chantage en vous laissant dans votre brousse car Yaoundé c'est la brousse », enchaîne l'activiste.
Alors, quelle ville pour accueillir le nouveau palais ? « Buea peut redevenir la capitale et d'ailleurs, il y a déjà un très beau palais là-bas. En tout cas, Yaoundé ne peut plus être digne d'être la capitale. C'est tout sauf une capitale », nous dit-il.
Ensuite, son deuxième conseil est qu'après cette délocalisation de la capitale politique, « il est nécessaire que les fêtes nationales soient toutes aussi délocalisées. Le prochain président de la République du Cameroun devra donc veiller à délocaliser chaque fête nationale à une région spécifique du Cameroun, ce qui veut dire que chaque région du va organiser la fête nationale et tout le gouvernement se déplacera dans cette région à l'occasion de cette fête nationale ».
Après le tour des 10 régions, suggère Zang, on passera aux départements, ensuite aux arrondissements pour revenir aux 10 régions, etc. « Cette délocalisation ayant essentiellement pour but de développer la zone qui recevra la fête nationale. À long terme, cela permettra au pays d'être développé dans tous ses coins et recoins avec le goudron partout », termine-t-il.