Une fois de plus, les dockers au port de Douala montent au créneau pour revendiquer de meilleures conditions de travail.
Ils s’indignent de leur situation qui selon eux, empire depuis l’entrée en vigueur de nouvelles conditions de travail le 3 janvier 2016.
Dans un communiqué sorti dans la journée de 11 mai, ils appellent à une manifestation pacifique au port. « Nous manutentionnaires vivons dans une précarité dans l’enceinte portuaire ».
Leurs revendications antérieures notamment « le salaire de base, le contrat d’assurance, les résolutions des états généraux des dockers, la répartition équitable du travail, la revalorisation du taux d’horaire, la prise en charge de la famille des dockers entre autres n’ont pas été respectés selon eux.
Cette nième grogne des dockers vient une fois encore perturber le trafic au port de Douala très réputé dans la région. Le seul port de Douala, premier port de la CEMA, assure 95 % du trafic portuaire national camerounais et dessert également les États enclavés du Tchad et de la Centrafrique.
Avec tout le profit que ce trafic génère, les dockers n’ont même pas de salaire de base, digne, selon eux.
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Le Groupement professionnel des Acconiers du Cameroun (Gpac) et le Syndicat autonome des ouvriers dockers manutentionnaires du Wouri (Saodmw) avaient signé des résolutions des états généraux qui devraient améliorer les conditions de travail des dockers. Plus de 5 ans, rien d’y fit.