Les enfants disparaissent dans les centres d'acceuil

2848 Enfants Violes040515500 Photo d'archive utilisée juste à titre d`illustration

Sat, 19 Dec 2015 Source: carmer.be

Certains gamins envoyés dans ces structures d’action sociale sont introuvables. Les responsables parlent des fuites.

Le phénomène d’enlèvement des enfants et les pratiques sataniques infligées à certains adolescents sont en nette recrudescence dans la sous-région Afrique centrale. Le Cameroun, en proie aux attaques des groupes terroristes, à la pénétration des assaillants venus de la Centrafrique, est au coeur du phénomène. Les villes comme les campagnes sont prises d’assaut par des assassins qui terrorisent les populations. Du même ordre, l’esclavage, l’exploitation des enfants et le trafic des organes humains sont de retour. Les forces du mal pénètrent l’humanité et veulent instaurer leur barbarie.

L’Afrique et les pays arabes sont les milieux de prédilection du règne de la terreur. Au Nigeria, Ghana, Liberia, Gabon, Cameroun, le trafic d’enfants concerne tous les tissus sociaux et chacun s’y engage parce que cette activité est porteuse de beaucoup de revenus malgré le préjudice causé aux géniteurs. Au Cameroun et plus précisément dans les centres urbains, l’enlèvement ou le vol d’enfants prolifère selon les enquêtes policières. Dans les hôpitaux, certains bébés volés sont retrouvés mais d’autres disparaissent complément en dépit des revendications des familles.

Leurs destinations restent inconnues mais on sait que ces victimes sont tuées et dépouillées de leurs organes essentiels. D’autres sont vendus aux réseaux mafieux ainsi que les adoptions clandestines dans les familles stériles. L’exploitation sauvage et cruelle, dont ces enfants sont victimes, est animée par les groupes de bandits et les organismes qui s’entourent de beaucoup de moyens pour échapper aux autorités et forces de police.

Enlever un enfant semble être une opération vulgaire et facile. Mais son rendement s’avère colossal et prestigieux au point où plusieurs enfants enlevés et exploités produisent des gros capitaux. Les organisations clandestines à cet effet optent pour la création des centres d’accueil des enfants en détresse éparpillés dans nos grandes villes. Ainsi, bien que reconnus par l’Etat et les pouvoirs publics, les responsables de ces centres participent malheureusement à des opérations mafieuses qui font couler les larmes et jettent en pâture leur légitimité.

Centre d’accueil : réseaux mafieux et ventes d’adolescents

Il est important de constater la complicité des responsables de ces centres à chaque fois qu’un enfant disparait subitement. Les hommes d’affaires s’intéressent à cette activité socio-humanitaire en posant des actes de générosité alors que cette sympathie se cache les traités obscurs entre eux et les responsables de ces maisons d’accueil.

Dans le monde entier, la recherche du gain facile se trouve au centre de tous les groupes d’individus et leurs collaborations donnent des résultats allant dans le sens du phénomène décrié. Les hommes sont devenus des bêtes apprivoisées et qu’on nourrit pour les revendre chèrement. Où vont les enfants déclarés disparus ou en fuite dans les centres d’accueil et de réhabilitation ?

Source: carmer.be