Les entreprises camerounaises gangrenées par les grève

Chantier Naval Et Industriel De Douala Chantier Naval et Industriel du Cameroun

Thu, 8 Sep 2016 Source: cameroon-info.net

D’après Le Quotidien de l’Économie du jeudi 8 septembre 2016, dans les sociétés publiques et parapubliques, tout comme dans les entreprises privées, les mouvements d’humeur sont monnaie courante. Pour illustrer son propos, le journal prend l’exemple du Chantier Naval et Industriel du Cameroun. «Il ne se passe pas une année sans que les employés ne descendent dans la rue pour réclamer de meilleures conditions de travail. Leur dernière grogne remonte au 28 avril 2016, ils revendiquaient plusieurs mois d’arriérés de salaires ainsi que des indemnités de congés et des frais de missions», peut-on lire.

Le journal indique que l’entreprise de fabrication des piles électriques du Cameroun (PILCAM) a connu «par deux fois», en 2016, des mouvements d’humeur. Le 13 juin 2016, 87 travailleurs ont bloqué l’accès les locaux de la société à l’administration. «Le mois suivant, des ouvriers mécontents avaient brandi des pancartes pour fustiger le fait d’avoir été envoyés en congés technique sans notification, ainsi que le décès de certains employés par manque de soin», peut-on lire.

Aussi, les travailleurs de la Société Industrielle des Travaux Ferroviaires (SITRAFER) ont, selon le journal, envahi les rails de Yaoundé le 4 mars 2015. «Les manifestants ont aussi profité pour exiger le départ de l’équipe dirigeante de la SITRAFER, le reversement de 11 années de cotisation à la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS), et l’intervention du Chef de l’État camerounais pour que la paix revienne», peut-on lire.

Trois ans auparavant, les mêmes acteurs avaient orchestré un mouvement pour exiger le paiement de six mois d’arriérés de salaires et condamner le non-respect des engagements pris par les responsables.

Les mêmes causes produisant les mêmes effets, bon nombre de travailleurs des entreprises camerounaises se voient obligés de passer par une grève pour se faire entendre par leurs hiérarchies. Ainsi, l’Union Allumettière Equatoriale (UNALOR) en octobre 2015, ou encore la Cameroon Postal Services (CAMPOST) en mars 2015 n’ont pas échappé à ces revendications.

Source: cameroon-info.net