L’université de Dschang, institution publique dans la Région de l’Ouest, fait partie des universités d’État que compte le pays. Depuis quelque temps maintenant, il s’y produit des situations particulièrement dangereuses pour les occupants (professeurs, étudiants, doyens de facultés, etc.). Le banditisme a pris ses quartiers à Dschang comme les récents évènements.
Ils sont racontés par le journaliste Boris Bertolt qui écrit sur les réseaux sociaux : « Insécurité grandissante à l'université de Dschang qui reste au cœur de l'actualité. Dans la nuit du vendredi au samedi 17 juin 2023, une attaque coordonnée des malfaiteurs a visé successivement les laboratoires de la faculté des sciences, la résidence du secrétaire général et la résidence du doyen de la faculté des lettres et sciences humaines, tous situés à l'intérieur du campus principal.
À la faculté des sciences, les malfaiteurs ont dérobé du matériel de laboratoire pour un coût estimé à une quarantaine de millions de francs CFA. À la résidence du secrétaire général, le professeur Mvele Guy, les hors la loi, après avoir escaladé la barrière, ont cassé la porte arrière du bâtiment et dérobé tout son mobilier ainsi qu'une somme liquide de 35 millions de francs CFA issue de ses économies.
À la résidence du doyen de la faculté des lettres et sciences humaines, le professeur Kenmogne Émile, ils ont carrément scié la grille de la porte arrière qu'ils avaient préalablement cassée. Les lieux ont été bien fouillés, en témoigne le désordre observé dans la maison. Son mobilier a été dérobé dans son entièreté.
Dans la nuit de samedi à dimanche 18 juin 2023, la résidence d'un autre responsable, située juste en face de celle du secrétaire général a été visitée vers trois (03) heures le matin. Le réveil de l'épouse a fait fuir les malfaiteurs qui s'apprêtaient à casser la porte d'entrée principale après avoir tenté de casser une fenêtre.
On se demande ce qui se passe vraiment dans cette université qui occupe l'actualité depuis quelques temps. Des indiscrétions font savoir que le personnel de sécurité, impayé depuis six (06) mois, a abandonné le campus pour se débrouiller au quartier ».