Pour cause l’arrivée tardive des uniformes à quelques heures de la parade officielle
Jusqu’au 19 mai dernier, une question a taraudé les esprits du personnel de l’administration plénipotentiaire de la prison centrale de Douala, New Bell. Celle de savoir si oui ou non, ils allaient participer à la 45e édition de la fête de l’Unité nationale du 20 mai dernier.
Et pour cause l’arrivée tardive à quelques heures de la parade officielles des uniformes. Une situation très mal accueillie par les gardiens de cet établissement plénipotentiaire, peut-on lire dans le quotidien Le Messager du lundi 29 mai 2017. « Généralement, on nous donne les tenues avant 15 heures. Nous avons passé toute la journée à attendre notre dotation d’uniformes, comme c’est le cas chaque année pour cette cérémonie. Ce n’est finalement qu’aux environs de 20 heures que les uniformes sont arrivés. Malheureusement, la quantité distribuée jusqu’à 24 h était largement insuffisante », confie l’un d’eux.
Malheureusement, ils n’étaient pas tous satisfaits et il a fallu attendre un deuxième lot envoyé urgemment pour combler les attentes. « Nous avons reçu une autre vague d’uniformes autour de 2 heures du matin. La distribution s’est achevée au petit matin, ce qui a contraint certains collègues éloignés d’aller directement à la place Bessekè pour le défilé ». Autre fait ayant attisé quelques humeurs, la seconde vague de tenue n’était pas identique à la première.
Par ailleurs, à en croire une bonne source, la priorité a été donnée au personnel défilant. Au finish, seuls les gardiens retenus pour la parade ont bénéficié de la dotation annuelle constituée de près de 110 uniformes, pourtant prévus pour l’ensemble du corps. « Il y a quelques années, près de 7 ans, tout le personnel sans exception avait droit à une dotation annuelle complète. On recevait les t-shirts, les chaussettes, tenues camouflées, etc. Maintenant c’est le contraire. Seuls les défilants ont droit à une dotation annuelle alors que l’Etat doit nous équiper. Le personnel se sent lésé », affirme un autre geôlier.
Et c’est sous fond de mauvaise humeur que les geôliers de la prison de centrale de Douala, a participé au défilé du 20 mai dernier. Eux qui espèrent que pareille situation ne soit plus au rendez-vous l’année prochaine.
