Les instituteurs demandent la suspension du Concours d’intégration

Enseignant Au Cameroun1 Enseignant au Cameroun

Tue, 15 Nov 2016 Source: cameroon-info.net

Les instituteurs demandent la suspension du Concours d’intégration

Après maintes promesses de la part des dirigeants de leur ministère de tutelle, les instituteurs ont décidé de revendiquer haut et fort, une fois encore, leurs droits.

En fait, il leur avait été promis qu’après dix ans de service, ils seraient automatiquement intégrés et désormais considérés comme titulaires pleins et traités comme tels.

Seulement, depuis plus de 16 ans, aucune de ces promesses n’a été tenue. En effet, de 2013 à 2016, plusieurs autres réunions, formelles ou non ont eu lieu avec le Ministre du Travail et de la sécurité sociale, Grégoire Owona, «qui demandait de patienter et qu’une solution qui satisferait tout le monde serait trouvée».

Au grand dam des instituteurs, le 26 octobre dernier, un énième concours d’intégration des instituteurs a été lancé pour 500 places pour plus de 40 000 instituteurs contractuels que compte le Cameroun.

Forts de ce constat, les instituteurs demandent la suspension du Concours d’intégration, peut-on lire dans Le Messager du lundi 14 novembre 2016. Surtout que «ce ne sont pas toujours les meilleurs qui seront reçus à ce concours, mais des candidats ayant des affinités avec telle ou telle autre personnalité. Et ceux qui ne sont parrainés par personne auront dépensé des sous qu’ils n’ont pas déjà, pour rien», explique le Secrétaire Général du Syndicat National des Instituteurs Contractuels et Maitres des Parents (SNICOMP).

Il faut relever le fait que chaque candidat à ce concours d’intégration devra verser une quittance de 20 000 FCFA et payer 1000 FCFA de timbre à adjoindre à la fiche, pour ne citer que ces dépenses.

Au vu de ce qui précède, les instituteurs réclament donc une intégration systématique et par vagues, souligne le quotidien.

Source: cameroon-info.net