Le 11 février dernier, la ville d’Ebolowa a enregistré de nombreuses coupures, intempestives d’énergie électrique. Ce qui a dangereusement perturbé la fête de la jeunesse dans cette ville. Les jeunes en fête, las de toutes ces incartades, ont décidé de faire entendre leur voix.
Dans La Nouvelle Expression en kiosque ce lundi 15 février 2016, pour ces jeunes, l’heure est venue de bousculer ce qui s’apparente à des habitudes politiques en Afrique. aussi, «Le chef de l’Etat doit laisser la place aux autres parce qu’il est fatigué. Quand un papa est fatigué, il doit laisser la place à son fils», avoue un jeune. Pour eux, l’alternance politique est un devoir citoyen et pour son cas précis, un acte de patriotisme.
D’ailleurs, poursuit le quotidien, ces jeunes qui n’ont pas leur langue dans la poche, se demandent si «Ahidjo, premier président camerounais, avait-t-il hésité pour céder sa place à Paul Biya?», s’interroge-t-on dans le journal. Ce qui est sûr, les camerounais continueront à vivre, même après Biya, croient-ils. C’est pourquoi «ces jeunes invitent les autres jeunes à ne pas se laisser manipuler et endormir par ses viellards qui n’ont plus rien à prouver», peut-on lire dans les colonnes du quotidien. Car pour eux, le Cameroun regorge de talents et d’intellectuels de tous bords, capables de conduite le Cameroun vers son émergence qui est irréversible.
Par ailleurs pour les jeunes du Sud, le discours du Chef de l’Etat du Cameroun est vraiment en manque d’inspiration. Le cas de l’agriculture, évoqué dans ce discours, en est la preuve. .
Avec cette position des jeunes de la ville d’Ebolowa et ses environs, la question de l’alternance politique au Cameroun prend une nouvelle tournure, conclut LNE.