L’avenir du journal papier était au centre des débats lors de la 10ème Convention internationale du sport en Afrique (Cisa) qui s’est déroulée à Alger ces 2 et 3 avril 2016.
Les journalistes d’Algérie, du Burkina Faso, du Cameroun, de Mauritanie, du Kenya, du Sénégal, du Togo et de la Tunisie, ont discuté de l’avenir de la presse écrite.
« La presse écrite qui a son charme doit absolument rester compétitive en résistant au rythme des TV, radios et surtout sites web.
Cette mission n’est guère facile en prenant en compte la révolution technologique, mais ‘les plumes’ ont encore de beaux jours devant elles », a expliqué le journaliste français Guillaume Pierre cité par l’agence Algérie presse service (Aps).
Il a appelé ses confrères africains à saisir l’opportunité des évènements sportifs pour réinventer le journalisme de presse écrite.
Il faut être capable de montrer aux organisateurs d’évènements qu’ils ont autant besoin des supports écrits que de la télévision, a souligné Junior Binyam, directeur de la commission Médias à la Confédération africaine de football (Caf).
Dès lors, il se posera moins d’obstacles à l’accréditation des journalistes.
Un autre journaliste français, Alain Mercier, a pris l’exemple du quotidien français « Le Figaro » où les journalistes travaillent à la fois sur le papier et sur le web. « A mon sens, c’est devenu maintenant inévitable pour des considérations de concurrence », a-t-il expliqué.
« Le web informe en s’appuyant sur le factuel et le papier explique, éclaire, analyse et aide à comprendre. Les deux se complètent et donnent un journalisme moderne. »