Les éléments de la DSP et les cuisiniers de Biya toujours à l'hôtel Intercontinental en Suisse

Le Camerounais vivant en France, connu sur les réseaux sociaux sous le pseudonyme de "Lopaire Des Enfants", s'est rendu ce jeudi 17 octobre à Genève, dans le fameux hôtel Intercontinental où et censé se trouver Paul Biya en train de "se reposer".

Il dit avoir rencontré des éléments de la DSP, chargés de la sécurité du président camerounais et de sa famille.

Voici son témoignage:

" Nous sommes jeudi 17 octobre 2024, je décide une nouvelle fois d'aller à l'intercontinental Hôtel de Genève car certaines voix affirment avec insistance que le Nnom Ngui et sa délégation ont plié bagage de l'hôtel faute de liquidités.

Il est 10h 00 quand je me gare devant l'importante bâtisse située Chemin du Petit Saconnex 7 à Genève. En plus du bagagiste qui vient vers moi je remarque 4 molosses au regard perçant qui me dévisagent, à leur accent ce sont a coup sûr des camerounais. Costard noir, talkie-walkie walkie en ce sont des éléments de la DSP.

- Je remarque que contrairement aux autres jours, la portique de l'hôtel est fermé, il faut montrer patte blanche pour entrer à l'hôtel. "Où allez vous Monsieur? " me demande un employé de l'hôtel placé à l'entrée. "J'ai rendez-vous avec M..." Vais je répondre. Je me tourne vers un des éléments de la DSP et lui demande "HP est encore là ?" Il regarde ses collègues et hésite à me répondre. Il me renvoie vers l'employé de l'hôtel qui après avoir consulté sa liste me laisse entrer.

- Je me dirige vers le bar tandis que sonne mon téléphone. C'est mon contact. 2 minutes après il me retrouve. Nous engageons la discussion. "Vous n'êtes pas au quartier ? vais je demander. Nous éclatons de rire, "Les choses de Facebook ci" il me rétorque. Au loin on voit passer des membres de la délégation camerounaise, ils sortent et empruntent des berlines avec plaques diplomatiques. "Lui c'est le cuisinier de Brenda et Junior", m'entends je dire.

- "Et le vieux ?" mon contact me répond qu'il est dans sa suite comme d'habitude. Ici semble être un jour comme les autres, rien de particulier à se mettre sous la dent. Comme la dernière fois, j'ingurgité rapidement un panaché, je dois repartir au travail, à 1h45 d'ici. Je prends congé de mon contact. A la sortie, les cerbères sont toujours là, ils ne me quittent pas des yeux jusqu'au départ de ma voiture. Je reprends ma route.