Il s’agit des dénommés Chris Anu, Cho Ayaba, John Akuroh, Eric Tataw et Boh Herbert.
C’est notre confrère Défis Actuels dans son édition du 17 septembre au 19 septembre 2018 qui parle de cette affaire. Le sommet de ceux qui veulent la division du Cameroun ne s’entend plus. Il est éclaboussé par une histoire de détournement d’argent.
Ce qui fait problème dans le camp des ambazoniens c’est la gestion de 45 000 dollars US environ 25 millions de Fcfa. Notre confrère indique que ces fonds ont été collectés lors d’une marche organisée par le mouvement sécessionniste à la fin du mois d’août 2018 aux Etats-unis. «A la base cet argent devait servir aux «efforts de secours d’urgence», disent les partisans de la sécession», écrit le journal.
LIRE AUSSI: Exclusif: des leaders sécessionnistes traqués par le FBI
Les leaders sécessionnistes résidant à l’étranger avaient déjà des prévisions pour l’argent collecté. Défis Actuels rapporte que Chris Anu secrétaire de la communication de la république imaginaire de l’ambazonie dans une vidéo a déclaré qu’il avait été convenu «d’utiliser cet argent en équipe pour acheter des articles spécifiques pour la population de retour au pays».
Dans cette même vidéo ce dernier affirme que les dirigeants du mouvement des sécessionnistes «siphonnent les fonds pour leur enrichissement personnel». Le journal rapporte qu’il «a spécifiquement cité un certain Mancho Aaron qui «a pris plus de 20 000 dollars en chèques et l’a déposé dans un compte personnel».
Chris Anuh souligne que le dénommé John Mbah Akuroh n’est pas du tout honnête. «Pendant la courte durée de cette lutte, il (Akuroh) n’a jamais été une personne capable de dire la vérité. S’il l’était, il n’aurait pas pu nier ouvertement le fait que les dirigeants du groupe avaient accepté de partager les fonds provenant de la collecte de fonds à Washington Dc», déclare le secrétaire de la communication de la république imaginaire de l’ambazonie.
Notre confrère nous fait savoir que l’un des militants du mouvement de la sécession Eric Tataw pense traîner les suspects en justice. «Ce dernier a donné aux dirigeants 10 jours à compter du 11 septembre 2018 pour remettre l’argent ou faire face à une action en justice», écrit le journal.