Les mauvaises nouvelles annoncée aux Camerounais, l'Etat sans état d'âme

Une rue de Yaoundé

Wed, 8 Nov 2023 Source: www.camerounweb.com

L'argent généré par les impôts et autres taxes est de plus en plus insignifiant par rapport aux besoins de l'Etat. Or, les besoins s'intensifient de jour en jour.

Le gouvernement a décidé de partir à la chasse des impôts. Non seulement les contribuables qui n'honorent pas leurs engagements seront obligés par l'Etat à payer leurs impots, mais de nouveaux impôts sont en cours de création pour élargir l’assiette fiscale.

"Au cours du conseil de cabinet du gouvernement camerounais, tenu le 2 novembre 2023, le ministre des Finances, Louis Paul Motazé, a annoncé l’avènement de nouveaux impôts dans la loi de finances 2024, qui sera soumise au vote des parlementaires au cours de la session ordinaire du parlement prévue ce mois de novembre 2023. À en croire le ministre Motazé, ces nouveaux impôts sont destinés à élargir davantage l’assiette fiscale du pays, en allant vers des contribuables constituant des niches qui échappent encore au fisc, et non à surtaxer davantage ceux qui le sont déjà", écrit le site d'information investiraucameroun.com.

"Ces nouveaux impôts devraient non seulement permettre d’augmenter le niveau de recettes internes, mais aussi d’accroitre la pression fiscale dans le pays, pour se rapprocher de la moyenne africaine, estimée à 16% en 2020 par la direction générale des impôts du ministère des Finances. Estimé à 11,8% du PIB en 2022, cet indicateur, selon la DGI, a atteint 12,6% en 2023", poursuit le média en ligne.

Cette nouvelle ne réjouit pas du tout les Camerounais qui se demandent à quoi servent l'argent des impôts déjà collectés, pendant que le pays est secoué par de multiples scandales de détournement de fonds publics.

"Vous continuez de voler et détourner malgré épervier et les contrôles, vous ne réduisez pas votre train de vie, vous n'arrangez pas les routes, vous ne payez pas vos factures d'électricité, ni d'internet, on n'a pas d'eau, mais les impôts chaque année augmentent!", écrit la journaliste Annie Payep.

Source: www.camerounweb.com