Les microfinances du Cameroun se meurent

voilà une histoire qui ne manque pas de rebondissements ! Effectivement, le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, a lancé un appel à candidatures pour recruter des experts financiers capables de restructurer ou liquider les établissements de microfinance (EMF) en difficulté.

Cette initiative vise à constituer une base de compétences pour superviser ces établissements et assurer leur redressement ou leur liquidation, conformément aux règles de la Commission bancaire de l'Afrique centrale (Cobac).

Ce qui est cocasse dans cette affaire, c'est que malgré les efforts pour encadrer le secteur, 578 EMF sont en danger imminent au Cameroun. Un chiffre alarmant qui montre à quel point la microfinance traverse une crise profonde. L'État cherche donc à renforcer la transparence et la conformité des EMF en sélectionnant des experts qualifiés pour éviter des faillites en cascade.

Une autre particularité intéressante: seuls les experts figurant sur une liste préétablie par l'autorité monétaire nationale ou la Cobac peuvent être désignés administrateurs provisoires.

Cela signifie que l'État veut s'assurer que les personnes en charge du redressement ou de la liquidation des EMF sont rigoureusement sélectionnées et possèdent une expertise avérée dans le domaine bancaire.