'Les mots utilisés pour qualifier Ndoki font froid au dos': un cadre du MRC brise le silence

Dans un long document de 48 pages, le directoire du Mouvement de la Renaissance du Cameroun (MRC) informe l'opinion publique et l'intéressée elle-même, que Me Michèle Ndoki a été exclue du parti.

Beaucoup d'observateurs et analystes politiques prédisaient depuis plusieurs semaines, une exclusion de Me Michèle Ndoki du MRC, le parti pour lequel elle a pris des balles et pour lequel elle a perdu le père de ses enfants, il y a quelques années.

Eu égard aux propos qu'elle a tenus à l'endroit du parti et de son président en particulier, beaucoup s'étonnent que cette décision ne soit pas venue plus tôt.

Quoi qu'il en soit, la décision est finalement tombée hier jeudi soir. Et, d'après Armand Noutack II qui semble aussi être sur le point de subir une punition des dirigeants du parti, les mots utilisés pour qualifier Me Ndoki dans le document sont trop durs.

"Les mots utilisés pour qualifier Ndoki ce soir font froid au dos. Chers Amis Politiques je vous demande une fois de plus de vous ressaisir", écrit ce cadre du MRC qui semble s'être mis au service de Samuel Eto'o depuis quelques mois.

Cette mesure vise à renforcer la discipline au sein du parti et à préserver sa réputation en tant que force politique sérieuse et engagée. Le MRC reste convaincu que cette décision est nécessaire pour préserver la cohésion interne et continuer à lutter efficacement pour les idéaux du parti.

La fin de la récréation pour Me Michèle Ndoki au sein du MRC marque la volonté du parti de maintenir des standards élevés en matière de discipline et de loyauté. Cette exclusion envoie un message fort à tous les membres du MRC : le parti ne tolérera pas les comportements indisciplinés et destructeurs. L'objectif ultime est de bâtir un mouvement politique solide et responsable, prêt à relever les défis qui se posent au Cameroun.

L'exclusion de Me Michèle Ndoki du MRC constitue un tournant dans la vie du parti, mais le MRC reste déterminé à poursuivre sa mission de transformation politique et sociale au Cameroun. La décision de mettre fin à la récréation est un pas en avant vers une gouvernance plus responsable et transparente, où seules les personnes engagées dans la vision du MRC pourront jouer un rôle actif.