Les nouvelles vont vite : Après Mbarga Nguelé sur l'état des routes, Laurent Esso s'adresse à Paul Biya

Paul Biya Et Laurent Esso Les nouvelles vont vite : Après Mbarga Nguelé sur l'état des routes, Laurent Esso s'adresse à Paul B

Fri, 8 Nov 2024 Source: www.camerounweb.com

Alors que la présidentielle de 2025 approche, le ministre de la Justice, Laurent Esso, a formellement demandé à Paul Biya de briguer un nouveau mandat. Lors de la célébration du 42e anniversaire de l’accession de Paul Biya au pouvoir, Esso a publiquement appelé le chef de l'État à se présenter une fois de plus à la magistrature suprême, renforçant ainsi le soutien d'une partie de la classe politique et des membres influents du gouvernement à l'actuel président.

« Faites-nous l’honneur d’être notre candidat. Monsieur le Président Paul Biya, vous êtes notre unique choix », a déclaré Laurent Esso, lors d’une réunion avec les militants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) du Littoral, dont il est le leader.

Ce vibrant appel vient s'ajouter à une série de déclarations similaires d’autres membres du gouvernement, qui semblent se ranger derrière l’idée d’une nouvelle candidature de Biya, au pouvoir depuis 1982.

Cependant, le président Paul Biya continue de maintenir le suspens quant à ses intentions pour 2025. En juillet 2022, lors de la visite du président français Emmanuel Macron à Yaoundé, Paul Biya avait indiqué qu’il annoncerait sa décision à la fin de son mandat, laissant ainsi planer l’incertitude sur l’avenir politique du Cameroun.

Cette attente alimente les discussions au sein du RDPC, mais aussi dans l'ensemble du pays, alors que les Camerounais attendent de savoir si celui qui a succédé à Amadou Ahidjo il y a plus de quatre décennies briguera un nouveau mandat.

Cette situation divise également l’opinion publique. Certains partisans considèrent que Paul Biya, avec ses années d'expérience, reste le meilleur choix pour assurer la stabilité du Cameroun. D'autres, en revanche, plaident pour un renouveau politique, soulignant la nécessité d’un rajeunissement de la classe dirigeante et d’une transition qui assurerait la continuité des institutions sans s'enfermer dans le statu quo.

Source: www.camerounweb.com