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Les personnes handicapées dénoncent la violation de leurs droits

Thu, 26 Nov 2015 Source: cameroon-info.net

La journée internationale des personnes handicapées sera commémorée le 3 décembre 2015. A quelques jours de cet évènement, le débat sur le respect des droits des handicapés refait surface. Notamment l’application de la loi N°2010/002 du 13 avril 2010 portant protection et promotion des personnes handicapées.

«Nous ne baisserons pas les bras tant que la loi précitée ne soit véritablement appliquée. Votée et promulguée voilà cinq ans, elle tarde à être respectée. Ce qui impacte sur le respect de nos droits. Notamment l’accès à l’éducation, à la formation professionnelle, aux infrastructures, à l’habitat, aux transports, à l’emploi», soutient Pierre Marie Noubissie, un handicapé membre de la «Dynamique Handi», dans les colonnes du journal La Nouvelle Expression édition du jeudi 26 novembre 2015.

En attendant l’application de leur loi, et en prélude à la journée qui leur est dédiée, les personnes handicapées prennent elles-mêmes des initiatives. C’est ainsi que «Handistar» a été lancé à Douala le 26 novembre 2015. «Une initiative de la Solidarité des déficients visuels actifs du Cameroun (Sodeviac)», renseigne le journal.

Selon son président national, Ange Romain: «il est question via ce festival de lutter contre les discriminations sociales, la marginalisation, la mendicité, l’inertie et la pauvreté, dont sont victimes les personnes handicapées en général et les déficients visuels en particulier».

En guise de rappel la journée des personnes handicapées a été proclamée, en 1992, par les Nations Unies, «afin de favoriser l'intégration et l'accès à la vie économique, sociale et politique des personnes handicapées», écrit La Nouvelle Expression.

Pour les personnes handicapées, cette journée offre une occasion idéale de réaffirmer certains principes de base, trop souvent oubliés: «Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Le respect de cette dignité due à chaque personne, valide ou non, implique la reconnaissance des droits fondamentaux comme l'éducation ou l'accès au travail».

Source: cameroon-info.net