Dans une interview accordée à la radio nationale, la CRTV, au journal parlé de 13 heures le lundi 5 octobre 2015, le nouveau ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat) indique que les membres du gouvernement doivent travailler en synergie pour l’atteinte des objectifs fixés par le Chef de l’Etat Paul Biya.
«Il y a une volonté exprimée par le Chef de l’Etat, à plusieurs reprises d’ailleurs. Ce n’est pas un secret qu’il faut lutter contre la pauvreté en créant davantage de richesses. Il faut pousser la croissance. Maintenant, comment le faire ? C’est lui qui donne le tempo. Il a estimé qu’il fallait qu’il refasse, qu’il remodèle son équipe pour atteindre le même résultat, c’est-à-dire : lutter contre la pauvreté, créer la richesse», a déclaré Louis Paul Motaze.
Motaze retrouve un département ministériel qui a déjà géré avant sa nomination le 9 décembre 2011 comme Secrétaire Général des Services de la Primature. Lors de son passage au Minepat, il a redynamisé plusieurs dossiers en dormance dans les tiroirs de ce département et diversifié les sources de revenus de l’État.
À cet effet, scrutant l’environnement financier et économique international, il a constaté une tendance baissière de l’Aide Publique au Développement et s’est lancé dans la recherche de financements innovants pour diversifier les ressources de l’État afin d’accroître le financement des projets issus de la Stratégie de la Croissance et de l’Emploi (DSCE).
Avec ce retour au Minepat, il est perçu comme l’homme du redressement économique que devra opérer le Cameroun pour atteindre son émergence. Un défi qui passe par un travail de synergie entre les membres du gouvernent.
Et sur ce plan, le nouveau ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire indique qu’il va collaborer avec son prédécesseur : «J’ai la chance de bien connaitre mon prédécesseur, M. Nganou Djoumessi, je vais beaucoup discuter avec lui, il va me dire ce qui d’après lui constitue les enjeux fondamentaux. Là où j’étais comme Secrétaire général des services du Premier ministre, je sais heureusement aussi quelles sont les attentes, quels sont les défis. Avec les attentes du Chef de l’Etat, on peut commencer à mener des réflexions avec nos collaborateurs».