Les épreuves commandos du BIR font 10 morts

Cameroonian Soldier BIR Alert Attack Far North Une dizaine de morts lors des épreuves de recrutement des commandos du BIR à l’Extrême-Nord

Thu, 26 Jan 2017 Source: cameroon-info.net

Ils sont nombreux à avoir succombé à un malaise au cours de l’épreuve de la course commando sur une distance de 30 kilomètres en aller et retour, avec une charge de 20 kilogrammes.

«Selon certains candidats et moniteurs, il y aurait eu au moins une dizaine de candidats ayant trouvé la mort au cours de diverses épreuves de recrutement des commandos du Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) dans la Région de l’Extrême-Nord», rapporte dans son édition de jeudi le quotidien Mutations.

Un candidat cité par le journal explique qu’ils ont été «séchés sous la canicule avant de prendre le départ pour la course. Il fallait être parmi les premiers à franchir le portail du quartier général du BIR à Salak pour être retenu. Beaucoup n’ont pas résisté».

«Après la visite médicale, devant la rudesse des épreuves de course commando, de transport de poteaux et du saut à la corde, beaucoup ont été pris de malaise, de vertiges ou de traumatisme. D’autres se sont évanouis, ont perdu l’usage de leurs jambes ou se sont fracturés. J’ai vu au moins cinq personnes qui sont mortes. C’est la deuxième fois que je fais ce concours. Mais pour cette année c’est exagéré», ajoute un second candidat rencontré par Mutations.

Selon le journal, ce sont près de 70 personnes qui ont été référées à l’hôpital militaire de Garoua. «D’autres parlent d’au moins dix morts. Ce que confirme une source en service à l’hôpital militaire sous le sceau de l’anonymat».

Cette rudesse dans les épreuves de recrutement dans les rangs du BIR répond à la spécificité de la demande en cours relative à la lutte contre Boko Haram. Ce qui fait que le niveau du concours est relevé cette année. Au finish, apprend-on, parmi les 4 800 candidats qui frappent aux portes du BIR, 850 ont été retenus et attendent le résultat final avant les visites approfondies.

Sur le plan national, l’on retiendra en tout 1 800 commandos à former pour affronter prioritairement la nébuleuse Boko Haram, indique Mutations.

Source: cameroon-info.net