Plusieurs autorités camerounaises sont corrompues, mouillées de la tête au pied. Très souvent, des scandales ahurissants sortent dans la presse sans qu’aucune véritable enquête ne soit faite pour traîner les auteurs de ces actes anti développement devant la justice pour qu’ils répondent de leurs fautes.
Les scandales vont du détournement de fonds publics, l’assassinat de personnes, la complicité avec les criminels, le blanchiment d’argent, la création illégale des structures économiques, le régionalisme et la discrimination, les expropriations, l’injustice sociale, l’emprisonnement des citoyens innocents, pour ne citer que ceux-là.
C’est pourquoi la fameuse opération Epervier avait été mise en marche. Elle est une vaste opération judiciaire initiée dans le cadre de la lutte anti-corruption au Cameroun.
C’est une initiative été lancée par le gouvernement du Premier ministre Ephraïm Inoni en 2006, sous la pression des bailleurs de fonds internationaux.
Plusieurs ministres sont allés en prison et y sont restés jusqu’aujourd’hui. D’autres sont morts et certains ont été blanchis et libérés. Mais le mal persiste toujours dans le système.
Le lanceur d’alerte Nzui Manto nous apprend dans sa rubrique Bandit info que « la parlementaire Ngah Estela Shala, la maman bandit de l'Assemblée nationale du Cameroun a schématisé (arnaqué, ndlr) 1 350 000 francs CFA à un prisonnier de Kondengui à qui elle promettait la liberté.
La maman bandit siégeant à l'Assemblée nationale du Cameroun lui avait promis la liberté mais a fini par se sauver elle-même en prenant la tangente avec la somme de 1 bâton 350 kolos chicotée à un prisonnier enfermé à Kondengui à qui elle promettait d'user de ses relations pour obtenir sa libération.
La maman bandit qui a fini avec le banditisme, une habituée des escroqueries qui n'hésite pas à se servir de son écharpe vert rouge et jaune pour écharper les naïfs comme ce fut le cas de cette vendeuse de mèches à qui elle avait pris la somme de 350 000 francs CFA contre une place au parlement des enfants.
Inutile de mentionner qu'elle a bloqué le prisonnier de tous les réseaux de communication. La victime est néanmoins consolée par un maton qui lui rappelle qu'heureusement dix (10) ans à Kondengui, ça passe vite ».