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Les prisonniers se moquent du préfet de la MIFI

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Mon, 30 Nov 2015 Source: cameroon-info.net

Il ne se passe plus de semaine sans que Joseph Tangwa Fover ne fasse l’actualité. Le préfet de la MIFI, célèbre depuis qu’il a interdit la diffusion et la commercialisation du titre «Coller la petite» du chanteur Camerounais Franko, est encore au devant de l’actualité en cette fin de mois de novembre 2015.  Il était à la prison centrale de Bafoussam le 27 novembre.

La Nouvelle Expression (LNE) du 30, indique le préfet avait été invité «par la maison diocésaine des jeunes et des sports (Mjs) de Bafoussam, à l’effet de présider la cérémonie de clôture des activités culturelles de ce pénitencier». Joseph Tangwa a rapidement été rattrapé par l’actualité, car selon Lne,  «le préfet de la Mifi s’est retrouvé face à des interlocuteurs certes privés de liberté, mais au fait de l’actualité. Parmi les dernières informations qui semblent s’être gravées dans leur mémoire, l’arrêté préfectoral signé le 2 novembre 2015 portant interdiction de «la vente, la promotion, la diffusion de l’œuvre musicale de l’artiste Franko, auteur de la chanson  coller la petite, dans l’ensemble du département de la Mifi».

Pour démontrer que cette décision ne les concerne pas, les pensionnaires du pénitencier n’ont pas hésité à reprendre en cœur le refrain de la chanson interdite.  «…ils ont profité de la présence du n°1 de la Mifi dans leurs murs pour le faire savoir. En effet, toutes les prises de parole de Joseph Tangwa Fover, étaient accompagnées d’un tohubohu orchestré par les détenus. De tous coins de la prison, fusaient des ‘‘coller la petite’’ parfois accompagnés des ‘‘ça sort comme ça sort’’, une autre chanson dont le clip et les paroles suscitent également la polémique depuis sa sortie», rapporte le journal.

LNE fait savoir que bien qu’outré par l’attitude des détenus, le représentant du chef de l’Etat est resté de marbre. «Malgré la redondance de ce que d’aucuns ont qualifié de provocation, l’autorité administrative est restée lucide. Jusqu’à la fin de la cérémonie qu’il présidait, il n’a point fait allusion à ce surnom qui lui a été collé par les pensionnaires de la prison centrale de Bafoussam. Toutefois, ça sautait à l’œil qu’il se sentait outré», dit notre confrère. La preuve s’il en était encore besoin que la décision du chef de terre suscite la controverse.

Source: cameroon-info.net