Cela fait cinq ans que les travaux de l’axe routier devant relier la ville de Sangmélima au Cameroun à celle de Ouesso au Congo ont été entamés. A date, seuls 38,54% desdits travaux ont été effectués, pour une consommation des délais de 106,27%. Lors de sa récente visite sur le terrain pour s’enquérir du niveau d’avancement des travaux sur cet axe, le Gouverneur de la région du Sud, Felix Nguele Nguele a constaté que les travaux ne sont pas exécutés de manière continue à cause de la difficulté dans la libération des emprises, peut-on lire dans Le Messager du mardi 21 mars 2017.
En effet, sur cet axe, les populations riveraines entendent certainement d’être indemnisées entièrement, car ne sachant pas où aller et comment reconstituer leurs bien déjà détruits. Egalement, dans l’emprise, il y a des tombes à déplacer, des habitations, des réseaux électriques et téléphoniques et enfin les cultures. Parallèlement, des écueils restent au niveau des paiements des décomptes qui connaissent un grand retard, tant au niveau de la mission de contrôle que celui de l’entreprise prestataire, indique le quotidien.
Pour Felix Nguele Nguele, le Gouverneur de la région du soleil levant, l’Etat va continuer à rendre concret cette initiative, malgré les retards accusés. Par ailleurs, souligne le journal, il y a des secteurs de routes qui ne font pas l’objet d’entraves administratives. Aussi, à en croire le délégué régional des Travaux publics, une mise en demeure a déjà été servi à l’entreprise chargée de l’exécution des sections de route qui ne connaissent aucun obstacle.
Par contre, sur l’axe Djoum-Mintom, 302 tombes identifiées sont à déplacer. Idem pour la route Sangmélima-Mengong entamée depuis 2012, qui elle aussi, a connu plusieurs manquements de la part des entreprises prestataires. Des évaluations faites ont été soumises à la haute hiérarchie pour que soient trouvées, des solutions rapides pour un meilleur avancement des travaux sur ces axes routiers.