Ils promettent la mort aux parents d’une jeune femme qu’ils accusent de traîtrise.
La menace a été proférée via le réseau social Facebook, dans une plateforme dénommée « We love Bamenda ». Et le message est on ne peut plus explicite.
« Cette dame, nommée Ivone Njoka, est une grosse traîtresse qui travaille avec Ben Akih », peut-on y lire.
« Nous, les tigres de l’ambazonie, connaissons son père, un gardien de prison à la retraite et son jeune frère, un officier de police à Yaoundé », poursuivent les terroristes.
« C’est le dernier avertissement que nous te donnerons, précise la menace. Si une ordure sort encore de ta bouche, nous allons attaquer l’un d’entre eux ».
« Nous allons te retrouver un de ces jours, idiote », conclut la violente publication. Les menaces de ce type sont légions dans ces deux Régions.
Elles sont diffusées à travers les réseaux sociaux, comme c’est le cas ici. Mais également au moyen de tracts, glissés sous la porte des domiciles, des entreprises et services.
Les extrémistes se servent aussi de la messagerie électronique et téléphonique. Quand ce ne sont pas simplement des coups de fil anonymes, des voies de fait et la destruction des biens.
La révolte populaire
Après une attitude d’apathie voir de la peur, confondue à de la sympathie, les terroristes sécessionnistes rencontrent désormais une vive opposition au sein de la population.
Un vaste mouvement de conscience citoyenne est en marche dans le Sud-ouest et le Nord-ouest, pour s’opposer à la tentative de partition du Cameroun.
Ils sont de plus en plus rejetés, désavoués par des citoyens qui bravent les menaces et l’intimidation pour dire leur fierté d’appartenir à une Cameroun uni et indivisible.
Les joutes enflammées et d’une grande violence les opposent au quotidien, via les réseaux sociaux. Où le déficit d’arguments des terroristes sécessionnistes les réduit systématiquement à l’insulte et à la menace.
Complicité et marginalisation
Ce mouvement est pourtant dénié par le Social Democratic Front (SDF), quinze revendique de son activité dans la région, et les évêques de la Bamenda Province Episcopal Conference (BAPEC). Ils apportent ouvertement leur soutien aux terroristes sécessionnistes.
Ils drainent avec eux quelques personnes d’expression française, donc une majorité de propriétaires de médias privés, tous genres confondus.
Les premiers ignorent complètement les nombreuses voix républicaines qui clament leur fierté au Sud-ouest et au Nord-ouest . Ils se refusent absolument de condamner les intimidations, les menaces et la terreur que les terroristes y font régner.
Les seconds, muselent absolument les patriotes d’expression anglaise pour se faire la caisse de raisonnance d’une contestation qui est devenue mouvement terroriste.
Tous ensemble crient aux droits de l’homme contre les forces de défense et de sécurité, là où les seules victimes sont celles qu’ils ont choisies d’ignorer.