Alors que le Cameroun fait face depuis quelques jours à des difficultés de paiement de sa dette extérieure, l'on apprend qu'une personnalité pourrait être agressée à Yaoundé.
Dans une publication, le Dr Fridolin Nke informe les services secrets camerounais qu'à Yaoundé, au campus de l'université de Yaoundé 1, ou au rectorat ou encore au domicile du professeur Aurélien Maurice Sosso, ce dernier sera agressé.
Le Dr Fridolin Nké qui donne l'information, affirme qu'il sera la personne chargée d'agresser le recteur de l'université. Il lui promet un combat corps à corps très sanglant.
"Que les services secrets notent bien ça je ferai faire à Sosso ce que son cœur de haine souhaite…personne n’a jamais subi ça dans les universités au Cameroun ! Personne ! Donc, de grâce, ne perd pas le temps aux Camerounais, à défaut du développement, ils ont besoin de combats sanglants. Signe vite tes bêtises de décision de suspension et on se retrouve très vite à l’université, au rectorat, ou/et chez toi pour le corps-à-corps", écrit l'enseignant de philosophie dans sa publication.
Pour comprendre le contexte de cette publication, il faut savoir que le Dr Fidolin Nke se trouve depuis plusieurs années dans un bras de fer avec le recteur de l'université de Yaoundé 1, Aurélien Sosso. Ce dernier a traduit devant le Conseil de discipline e l'université, le Dr Nké.
"Maurice (horé) Sosso, je ne viendrai pas ! Ndock Ndock Gaston et Mme Mandob Damaris ép. Enyegue ne viendra pas ! En tant que leader du groupe, je vous informe de cela. Quant à moi, ça fait plus de huit ans que ça dure; ça fait plus de 47 ans que je vis sur cette terre dans les blessures, la misère et la guerre. 8 ans de torture psychologique et de clochardisation épouvantable à l’université de Yaoundé i comme enseignant", écrit d'ailleurs le philosophe dans sa sortie de ce mercredi 02 août.
"Le prétexte d’une deuxième chance est l’ultime lâcheté; solliciter les membres du conseil de discipline dans ton association de malfaiteurs composée de ta femme et de ton fils, c’est le comble du cynisme. J’assume mes choix, au nom de tes innombrables victimes. Personne ne peut me parler je comprends maintenant sur ton cas, Sosso, personne, même pas Fame Ndongo, ni Paul Biya, encore moins le pape Francois, personne ne peut rien faire pour moi, rien, pour calmer ma haine et ma colère contre cet être maléfique de Sosso. Ils vont seulement me subir et me finir sur le cas Sosso, ce régime satanique qui protège ce violeur et harceleur d’hommes va me boire jusqu’à la lie ! Personne ne peut intervenir, l’un de nous deux, Sosso ou moi, va définitivement quitter l’université de Yaoundé i, cette année même, pour son village, la tombe ou la prison !", ajoute t-il.