Les sextapes, une 'pratique normale' au Cameroun

Il faut le rappeler, les sextapes sont devenues très coutume au Cameroun. A croire que c'est une pratique normale mais non au contraire. Cette pratique a même déjà touché le secteur de l'éducation il y a peu mais avec les réseaux sociaux devenus très accessible, cela prend plus d'ampleur. Entre dépravation, et insécurité le Cameroun serait-il maudit ? La question vaut son pesant d'or. C'est impossible pour quelqu'un qui connait le Cameroun de ne pas se poser cette question. Face à tout ça, que faire pour purger le Cameroun ?

Christelle Atangana encore appelée Cynthia Fiangan ou "Chocolat de mer" a suffisamment déblayé le terrain pour ses poursuivantes. La Camerounaise a inondé la première fois la toile avec des vidéos non ordinaires. Dans celles-ci, on la voit faire des choses uniquement réservées aux stars de la pornographie. Seulement, l’opinion publique qui pourfendait ce genre de comportement dépravé et déconseillé ignorait qu’à sa suite, une autre fille prendrait immédiatement le relais.

Elle n’est autre que Clémence. Ou du moins, c’est comme cela que la prénomme le site pornographique qui récupère toutes ses sextapes (vidéos érotiques ou pornographiques amateur destinées à un visionnage privé) et les met en ligne pour les visiteurs.

Il y a quelques jours, Clémence s’est révélée au monde entier avec des images sexuelles absolument incroyables. Tout comme sa devancière Christelle Atangana qui rêve de devenir une actrice de l’industrie pornographique mondialement reconnue, la Camerounaise Clémence a déversé ses sextapes sur la toile sans même cacher son visage, ni aucune autre partie du corps, même les plus intimes.

Sur les images, on la voit caresser les seins et ses parties génitales. Le décor, les filtres, les angles de prises de vue et les séquences prouvent que les vidéos ont été réalisées par Clémence à des jours différents. Néanmoins, elles ont été publiées en masse, disponibles sur les sites dédiés à ces genres d’images et téléchargeables pour les mordus de la chose.

Depuis la première vague de publication des vidéos de Christelle Atangana ou Cynthia Fiangan, cette dernière a observé une pause. Tout de même, elle met sur les réseaux sociaux des images explicites et des messages qui démontrent qu’elle n’a pas changé d’ambition. "Chocolat de mer" n’attend qu’une bonne occasion pour reprendre les choses là où elle les avait laissées. Les nouvelles vidéos de Clémence pourraient l’aiguillonner.

En effet, les internautes se sont réveillés dans la matinée du jeudi le 14 juillet 2022 avec de nouvelles vidéos sexuelles circulant sur les téléphones portables et dans les groupes WhatsApp. Clémence a encore gratifié le public de deux (02) nouvelles sextapes réalisées sous la douche, téléphone portable en main, caméra braquée sur elle.

Le "concours" de sextape n’est pas prêt de rendre son verdict. Christelle Atangana et Cynthia Fiangan sont parties pour en mettre plein la vue aux observateurs les plus pervers et choquer les internautes les plus sérieux.

Et c'est bien dommage mais le constat clairement fait est que les sextapes sont devenues 'normales' au Cameroun. C'est alarmant.

Si la consternation est généralisée pour le grand nombre, il faut toutefois s'interroger sur la responsabilité du régime en place qui visiblement joue la sourde d'oreille.

Un homme a émis des idées pouvant aider à limiter un peu ces pratiques qui deviennent problématiques pour la société. Il s'agit de Ulrich Armel qui dans une tribune fait des propositions et approches de solution dans ce cadre.

« Depuis quelques jours, l'affaire fait grand bruit sur la toile. En effet, on peut voir des vidéos obscènes de deux gamines: l'une se masturbant devant sa caméra, et l'autre en pleine séance de strip-tease. Les deux filles visiblement encore des gamines puisqu'on clairement dire qu'elles n'ont pas à vu d'œil, plus de10 ans, encore plus, elles n'ont pas encore morphologiquement parlant des formes physiques qui démontrent une certaine maturité puisque pas de seins, pas de poils au niveau du pubis rien. D'une autre côté, on a l'affaire "Cynthia Fiangan" qui, aussi fait grand bruit. La question que l'on se pose est de savoir où est le gouvernement ? Pourquoi ce silence de la part de ceux qui gouverne? Pourtant, il est clairement établit que la jeunesse est le fer de lance d'une nation et si elle n'est pas encadrée, on court à la perte pour les générations futures.

Aussi, il est clair qu'on On n'ira nulle part avec une jeunesse sexuelle. Mais que faire? Si l'exemple même est sexuel ! La vie au Cameroun aujourd'hui se résume à manger et boire (si possible) dormir, sexer et surfer sur internet. Pour quel avenir ? La réponse est clairement trouvée aucune.

Pour dire vrai, des solutions, il en faut dans l'urgence. La première choses est de restreinte l'accès à internet. au demeurant, il faut savoir que tout le monde a accès à internet aujourd'hui, ceci sans restriction. Dans plusieurs pays, c'est pas le cas et on observe tous ce qui s'y passe.

Internet est-il le problème ? Clairement oui, mais les parents davantage.

Même si on pourrait donner la responsabilité au gouvernement, il est clair que les parents doivent éduquer leurs enfants. Une double responsabilité se dégage donc de cette situation cataclysmique qui démontre à suffire que la société camerounaise est clairement en perte graduelle de ses valeurs. L'heure est grave, il faut arrêter le massacre. »