Près de 20 ans après les mobilisations estudiantines de 2005, l'esprit de révolte reste bien présent sur les campus universitaires camerounais. Selon un article de Jeune Afrique, les étudiants et enseignants continuent de se battre pour de meilleures conditions d'apprentissage et de vie, malgré les efforts du gouvernement.
Malgré les investissements dans la construction de nouvelles universités et l'équipement numérique, les défis restent nombreux pour la communauté universitaire. Comme le souligne Jeune Afrique, les amphis sont souvent vétustes et surpeuplés, les bibliothèques mal équipées, et de nombreuses universités manquent d'infrastructures de base comme des toilettes ou des restaurants.
Le président de l'Association pour la défense des droits des étudiants du Cameroun (Addec), Hassan Mfouapon Mouliom, déplore auprès de Jeune Afrique que "les étudiants représentent la couche sociale la plus maltraitée de la République". Malgré leurs revendications, peu de changements concrets ont été observés ces dernières années.
Le syndicalisme étudiant, autrefois très actif, peine également à s'imposer comme un levier de transformation. Comme l'indique Jeune Afrique, certaines initiatives du gouvernement, comme le statut d'étudiant-entrepreneur, rencontrent même de la résistance au sein des organisations étudiantes.