Le collectif des victimes de l'arnaque immobilière de la SICC (SouthWest International Corporation and Construction) a réuni les hommes de médias le week-end dernier pour décrier les lenteurs qui caractérisent la gestion de ce dossier.
Il faut dire qu'aussi grave que cette affaire peut paraître, elle tend à se faire ranger dans les terroirs de la justice camerounaise.
Il y’a quelques années, des jeunes camerounais installés à l'étranger avaient été approchés par une société immobilière dénommée SICC pour souscrire dans un projet de construction de logement à Mbanga-Bakoko.
Mme Brigitte Soppo Ngalle qui est à la tête de cette initiative réussi à convaincre de nombreux prospects qui vont de suite souscrire à hauteur de dizaines de millions.
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Malheur leur prendra lorsque certains d'entre eux en arrivant au Cameroun pour rentrer en possession de leur maisons, se rendent compte de ce qu'il n'y a même pas un parpaing sur le site sensé accueillir les logements. C'est ainsi que ces derniers se rendant compte du fait qu'ils ont été victimes d'une arnaque, vont se constituer en collectif pour revendiquer leurs droits.
Mais depuis qu'ils ont engagé toutes les procédures pour rentrer dans leur droit, les autorités judiciaires camerounaises sont en train de faire preuve d'une lenteur exagérée. En effet, le 10 octobre 2017 au siège du Ministère de l‘Habitat et du Développement Urbain (MINHDU), le Gouvernement camerounais, par l’entremise de Monsieur Le Ministre Jean Claude Mbwentchou, s’était engagé « à rétablir les victimes dans leurs droits ». Ce, au cours d’une réunion technique entre les différents protagonistes de cette escroquerie immobilière dont le directeur du Crédit Foncier du Cameroun (CFC), la directrice de SICC Brigitte Soppo Ngalle, le notaire Me Dooh Collins, et les représentants des victimes de cette arnaque immobilière.
S'en est suivie une descente sur le terrain, le 15 février 2018, au cours de laquelle le Secrétaire général du MINDHU, Amadou Sardaouna, avait annoncé que dans un délai de six semaines, l’État du Cameroun conduirait un audit technique et financier qui lui permettrait « de trouver une solution définitive et satisfaisante », pour les victimes de cette grosse arnaque immobilière qui porte sur plusieurs milliards de francs CFA. Depuis, plus aucune nouvelle. Ni de l’audit, encore moins des résultats. Pire, les victimes de la SICC de Brgitte Soppo Ngalle n’ont même pas été associées à cette opération autour de laquelle un flou inquiétant est entretenu.
Une Dame à l’entregent impitoyable et à l’esprit machiavélique, Brigitte Soppo Ngalle, épouse Tsobgny, la Belle -fille de Feue Mme Foning, est au cœur de cette vaste escroquerie immobilière qui met gravement à mal la confiance entre le Cameroun et les investisseurs nationaux et internationaux.
Dame Soppo Ngalle, ses complices de la précédente direction du Crédit Foncier du Cameroun (CFC) et de l’administration camerounaise sont désormais frappés d’une interdiction de sortie du territoire camerounais, depuis le 06 avril 2018. Cette Dame sans cœur n’en a cure. Elle continue de plastronner dans les médias et lors de cérémonies publiques pour narguer ses victimes. Dame Soppo Ngalle revendique, presqu’à découvert de bénéficier de solides soutiens au cœur des pouvoirs publics dont ceux du Délégué du gouvernement près de la Région du Littoral, des Ministres de l‘l’Habitat et du Développement urbain, ainsi que de la Justice.
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Face à cette situation qui ne saurait perdurer, le Collectif des victimes de la SICC en appelle au Gouvernement camerounais, afin que l’audit annoncé depuis février 2018 intègre les représentants du Collectifs des victimes ; que cet audit dure un mois au maximum, et ses résultats doivent être publics ;ils invitent le MINDHU à prendre toutes ses responsabilités dans le règlement de cette grave escroquerie, dans les intérêts des Camerounais spoliés et du Cameroun, pays ouvert aux investisseurs; le Collectif lance un vibrant appel à la justice camerounaise, afin que Brigitte Soppo Ngalle et ses complices au sein de l’administration camerounaise soient inculpés et traduits par devant les tribunaux pour leurs crimes ;les victimes de la SICC réaffirment leur détermination à explorer et à initier toutes les voies possibles en vue d’obtenir justice et réparation. Ils en appellent ainsi à la mobilisation de l’opinion nationale, afin que les bandits à col blanc de la trempe de Brigitte Soppo Ngalle, ne prospèrent plus dans notre pays.
Il convient de rappeler que "L'affaire projet 180 logements de de la SICC à Mbanga-Bakoko à Douala est une histoire criminelle grave qui porte sur plus d’un milliard de Franc CFA ! Une escroquerie à grande échelle qui mêle aussi bien des acteurs privés, étatiques camerounais, que des partenaires privés américains.