Les gens qui ont rencontré le Secrétaire Général de la Présidence de la République pour lui exprimer le soutien des conducteurs de moto taxis ne sont pas des vrais. Il s'agirait visiblement d'une organisation qui fait des affaires sur le dos des vrais conducteurs de taxi.
Un conducteurs de moto taxi du nom de Jean Calvin Noukeu a dénoncé le SGPR.
"Nous, professionnels de moto-taxi, tenons à dénoncer avec la plus grande fermeté les propos du voyou Ferdinand Ngoh Ngoh, qui dans un message voilé prétend que notre corps de métier soutient une nouvelle candidature du grabataire biya pour les prochaines élections présidentielles.
Cette affirmation est non seulement mensongère, mais elle constitue également une manipulation inacceptable de notre voix et de notre réalité.
Il faut le rappeler ce sulfureux individu a déjà laissé sa famille en Israël depuis plusieurs années à l'abri de la tempête qu'il veut déclencher en soutenant la reconduction du croulant biya au pouvoir qui leur permettra soit de continuer à piller les fonds publics ; soit de ne pas justifier leur bilan chaotique.
Nous ne lui tendrons pas cette brèche afin qu'il se serve de nous pour déclencher ce chaos quand biya sera chassé de ce pouvoir qu'il s'agrippe tant.
Dans un pays bien gouverné, les jeunes n’auraient pas à se tourner vers des métiers précaires comme le nôtre pour subvenir à leurs besoins. Nous sommes fatigués d’être utilisés comme des pions dans un jeu politique qui ne nous concerne pas. Nous exigeons le départ immédiat du tyran Biya qui a conduit notre pays à la dérive et qui continue de piétiner nos droits et nos aspirations.
Nous avons besoin d’un changement réel et d’un nouveau leader crédible qui saura écouter les préoccupations des citoyens et travailler pour le bien-être de tous. Nous appelons donc tous les compatriotes à se mobiliser et à voter pour un avenir meilleur, loin des manipulations et des promesses vides.
Ensemble, faisons entendre notre voix et construisons un pays où chacun peut vivre dignement de son travail, sans craindre d’être instrumentalisé par des intérêts politiques d'un régime expiré".