Lettre du Minfi à la Fécafoot: Me Sikati dévoile le faux pas d'Eto'o qui a mis Motazé en colère

Imbu de sa personne, apte à faire le show avec la moindre petite réussite, comme pour dire, "voilà, nous sommes la personne qu'il faut", Samuel Eto'o a donné des arguments au ministre des Finances qui lui demandé le remboursement de prêt qui a été fait à la Fécafoot pour la bonne participation du Cameroun à la Coupe du Monde 2022.

Le prêt que l'Etat a accordé à la Fécafoot était censé être payé depuis décembre 2022. Mais à ce jour, l'argent n'a pas été remboursé par les dirigeants de la Fécafoot, sous prétexte que les caisses sont toujours vides.

"La Fécafoot pensait faire le show par une conférence de presse après réception de 4,2 milliards/Fcfa de la FIFA et voilà que l’Etat a appris qu’il y’a l’argent et demande le remboursement du prêt de 2,7….milliards/Fcfa consentis pour la Word Cup", a écrit l'avocat.

"Remboursement de l'avance consentie par l'Etat pour le compte de la participation des Lions Indomptables de football à la Coupe du monde Qatar 2022", écrit le ministère des Finance dans la lettre envoyée au président de la Fécafoot.

Pour préparer et assurer une bonne participation à la Coupe du monde de football 022, le Cameroun avait prévu un budget total de 8,4 milliards de FCFA. 4,6 milliards de FCFA seront mis à disposition par la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), le reste étant à la charge de l’Etat. L’information avait été révélée par une lettre adressée le 20 octobre 2022 au président de la Fécafoot, Samuel Eto’o, par le ministre des Finances, Louis Paul Motazé.

« (…) J’ai l’honneur de vous faire savoir que la tranche ferme de la Fécafoot, d’un montant de 2,7 milliards de FCFA sera préfinancée par l’État, et remboursable au Trésor public au plus tard le 31 décembre 2022. S’agissant de la tranche conditionnelle de la Fécafoot, d’un montant de 1,9 milliard de FCFA, elle sera mobilisée en fonction de la performance de notre équipe nationale, et également remboursable à la même échéance », avait écrit le ministre Motazé.