Liaison : le passé rattrape Chantal Biya et un garde du corps à Etoudi

Une violence conjugale impliquant un garde du corps de Chantal Biya

Tue, 14 Mar 2023 Source: www.camerounweb.com

L’un des fléaux qui minent la société camerounaise, ce sont les violences conjugales. Plusieurs fois déjà, des femmes sont mortes parce qu’elles se faisaient régulièrement battre par leur époux à la moindre dispute ou incompréhension.

Sans aucun secours, ces victimes qui n’ont pas la force nécessaire de se défendre, meurent et laissent derrière elles des familles tristes, et souvent des enfants qui deviennent des laissés pour compte. C’est ce qui est arrivé à la nommée Ruth Enoah parmi tant d’autres femmes.

Son cas intéresse davantage parce que son mari qui a été son bourreau est un officier. Il est proche de la première dame Chantal Biya pour qui il travaille. Comme plusieurs personnes, l’avocat au barreau de Paris Me Christian Bomo Ntimbane n’arrive pas à se l’effacer de la tête.

« Cela fait plus d'un an que la dépouille de cette jeune dame, si douce et fervente du nom Ruth Enoah est scellée dans une morgue à Yaoundé, a écrit l’acteur de la Société civile des réconciliateurs avant d’ajouter qu’il faut rappeler qu'elle a été victime de violences conjugales d'un époux officier et se faisant fort d'être le garde-corps de madame Chantal Biya ».

En effet, « nous l'avons longuement dénoncé sur ce mur. Son époux surprotégé et qui fait peur aux magistrats pourtant saisis, a décidé de bloquer toute opération de levée de son corps, comme ce fut le week-end dernier, par sa pauvre famille qui veut finalement l'enterrer et faire son deuil, en laissant finalement à Dieu d'exercer sa vengeance », nous apprend Me Christian Bomo Ntimbane.

L’homme de loi indique que « car la justice des hommes refuse de rendre justice à la pauvre Ruth, cette fervente croyante et mère de petits orphelins. C’est pourquoi la Société civile des réconciliateurs dénonce une fois de plus cette justice des forts et des puissants qui s'érige en norme dans notre pays et, demande à cet effet, que le corps de cette jeune dame suppliciée, soit remis à sa pauvre maman veuve, pour qu'elle aille enterrer le fruit de ses entrailles ».

Source: www.camerounweb.com