Le journaliste Paul Chouta s'inquiète de l'allure que prennent les choses dans l'affaire du meurtre dont a été victime son collègue Martinez Zogo. Le boss de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE) Léopold Maxime Eko Eko est-il sur le point d'être libéré, c'est la question l'homme désormais en exil se pose dans ce texte ci-dessous
Léopold Maxime Eko Eko, patron de la DGRE et par ailleurs un des suspects interpellé dans le cadre de l'assassinat du journaliste Martinez Zogo s'est de nouveau présenté ce matin chez le juge d'instruction au Tribunal militaire (TM) à Yaoundé.
Il a quitté la prison principale de Yaoundé-Kondengui aux environs de 9h où il est en détention préventive depuis 5 mois avec une escorte inhabituelle, composée du Régisseur en personne, du Régisseur adjoint et surtout du CBAG qui est l'équivalent du greffier dans les prisons camerounaises.
Avec la présence du CBAG, cette escorte inhabituelle interroge sur l'éventualité de la libération imminente de Léopold Maxime Eko Eko. De mémoire d'agrégé de la prison de Kondengui, c'est du jamais vu.
Soit jeudi dernier lorsque Léopold Maxime Eko Eko y était, les formalités pour sa libération n'ont pas été finalisées et on a fait venir le CBAG ce lundi avec des documents et cachets pour les besoins de cause et que Léopold Maxime Eko Eko retourne directement chez lui après.
Soit tous ces autorités de la prison principale ont juste profité de son extraction pour faire escale au tribunal militaire et continuer en réunion de sécurité qui se tient tous les lundis.
Malgré les spéculations, tout semble indiquer que des choses se trament. Lorsqu'on sait qu'après l'audition de Léopold Maxime Eko Eko jeudi dernier qui a duré plus de 7h de temps, on a sciemment faire croire à l'opinion et à la presse qu'il remontait au TM le 4 septembre prochain pour le renouvellement de son mandat de dépôt et que ce lundi matin on l'y conduit en catimini, il faut s'interroger.
Pour certains, ça serait un scandale mondial d’apprendre la libération de Léopold Maxime Eko Eko dès lors qu'on sait que plus d'une dizaine de ses collaborateurs et deux divisions (des opérations et de la géolocalisation) de la structure dont il a la charge ont participé à ce crime odieux. Affaire à suivre...